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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes pendant les mois de septembre et octobre. Aujourd'hui, les Rangers de New York.
Après ne pas avoir été en mesure de se qualifier pour la première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley lors des quatre dernières saisons, et avoir fait le plein de jeunes espoirs, il est temps de passer aux choses sérieuses pour les Rangers de New York.

Les pièces semblent réunies afin de permettre aux Rangers de connaître une saison gagnante. Les deux plus importants morceaux de l'attaque, Artemi Panarin et Mika Zibanejad, devraient être bien entourés, alors qu'à la ligne bleue, Adam Fox est le plus récent gagnant du trophée Norris, remis au défenseur de l'année dans la LNH. Finalement, devant le filet, Igor Shesterkin tentera de se hisser parmi l'élite des gardiens du circuit.
32 EN 32 - RANGERS : Meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers
Afin de guider l'équipe vers ce retour en séries, les Rangers auront derrière leur banc un entraîneur expérimenté en Gerard Gallant, qui prend la place de David Quinn, congédié au terme de la dernière saison. Gallant dirigera une quatrième équipe dans la LNH, lui qui a mené les Golden Knights de Vegas à la Finale de la Coupe Stanley dès leur première année d'existence, lors de la saison 2017-18. Sa fiche en carrière est de 270-216-51 et quatre matchs nuls, et il avait remporté le trophée Jack-Adams à titre de meilleur entraîneur du circuit au terme de sa première campagne à Vegas.
« Quand j'étais à Vegas, on arrivait au camp d'entraînement avec un plan, on mettait nos systèmes en place et on s'attendait à ce que tout le monde soit efficace dans les deux sens de la patinoire », a affirmé Gallant en juin dernier. « Tout le monde doit être bon défensivement et offensivement, en plus d'être prêt à jouer un rôle précis sur une équipe de hockey. C'est ce qui est important pour moi.
« Ça ne va pas prendre 15 gars pour gagner, ça va en prendre 23 dans ta formation pour gagner chaque soir. Je vais tenter de rendre chaque joueur important au sein de notre équipe. Tout le monde a un rôle à jouer, et c'est ce à quoi je m'attends. »
Voici trois questions intimement liées aux succès des Rangers cette saison :

Qui remplacera Buchnevich à l'aile droite?

Même s'ils disposaient de beaucoup de profondeur à l'aile gauche, c'est à droite que les Rangers ont décidé d'effectuer des changements durant la saison morte en échangeant Pavel Buchnevich aux Blues de St. Louis en retour de Samuel Blais et d'un choix de deuxième ronde.
Son départ laisse un trou sur le premier trio de l'équipe, et il est difficile de dire qui pourra connaître du succès à cet endroit. La première option serait de donner une promotion à Kaapo Kakko, le deuxième choix au total du Repêchage 2019. À ses deux premières saisons dans la LNH, le Finlandais n'a rien cassé offensivement, avec des récoltes de 23 points en 66 matchs en 2019-20 et de 17 points en 48 rencontres l'an passé, mais il a beaucoup progressé l'année dernière en ce qui a trait aux aspects périphériques de son jeu. De petits détails que les entraîneurs adorent et qui pourraient être payants dans le futur.
Les Rangers pourraient aussi se tourner vers Vitali Kravtsov. L'attaquant de 21 ans, neuvième joueur sélectionné au Repêchage 2018, a disputé ses premiers matchs dans la LNH la saison dernière et il a obtenu deux buts et deux passes en 20 matchs. Il avait aussi récolté 24 points en 49 rencontres dans la KHL. Est-il prêt pour un rôle de joueur de première ligne? C'est beaucoup en demander avec si peu d'expérience.
Finalement, Gallant pourrait choisir de déplacer un de ses ailiers gauches de l'autre côté de la patinoire. L'expérience avait été tentée brièvement la saison dernière, sans grand succès. Il serait surprenant que Panarin, le meilleur joueur des Rangers, change de position, donc ce sera à Chris Kreider ou Alexis Lafrenière de faire la transition.

Les jeunes sont-ils prêts à livrer la marchandise?

Kakko et Kravtsov sont deux des nombreux joueurs faisant partie d'une relève qui semble prometteuse chez les Rangers. Cette relève n'a pas encore été en mesure de s'exprimer, mais si elle est en mesure de le faire cette saison, l'équipe aura de la profondeur à revendre.
Lafrenière, le tout premier choix du Repêchage 2020, pourrait énormément progresser s'il se retrouve sur l'un des deux premiers trios. Après avoir amorcé lentement sa carrière dans la LNH avec 14 points en 47 matchs, il a terminé la saison en force avec une récolte de sept points lors de ses neuf dernières parties.

NYR@BOS: Lafrenière donne l'avance aux Rangers

Tout comme Lafrenière, Filip Chytil, 22 ans, n'a pas eu la chance d'évoluer sur l'un des deux premiers trios des Rangers l'an dernier, mais il a connu une saison de 22 points en 42 parties. Sa récolte offensive progresse chaque année même s'il ne joue pas en avantage numérique.
En défensive, K'Andre Miller a impressionné à sa première saison professionnelle. Non seulement a-t-il décroché un poste avec l'équipe, mais il a amassé 12 points en 53 rencontres. Il devrait compléter le deuxième duo de défenseurs avec Jacob Trouba cette saison.
Finalement, Nils Lundkvist, repêché au 28e rang en 2018, fera le saut en Amérique du Nord cette saison et une place semble ouverte pour lui à la ligne bleue. Le droitier de 21 ans a obtenu 32 points en 52 matchs avec Lulea la saison dernière, ce qui lui a permis de terminer au sixième rang des marqueurs de la Ligue suédoise de hockey.
Bien peu de clubs de la LNH peuvent se targuer d'avoir autant de joueurs de moins de 23 ans prêts à avoir un impact majeur avec leur équipe.

Quel est le plafond d'Adam Fox?

À sa deuxième saison dans la LNH, Fox a été spectaculaire à la ligne bleue des Rangers. Il a amassé 47 points en 55 matchs, cinq de plus que lors de la saison précédente alors qu'il avait disputé 70 parties. Cette récolte lui a permis de remporter le trophée Norris à titre de meilleur défenseur du circuit.

PIT@NYR: Fox en rajoute en infériorité numérique

Fox n'a que 23 ans. Il devrait continuer de progresser. Ses statistiques de la dernière saison auraient pu être supérieures s'il n'avait pas été blanchi lors des six derniers matchs du calendrier, et si le jeu de puissance de New York, 16e dans la LNH l'an dernier, s'était hissé parmi le top-10.
Peut-il faire encore mieux?