split tavares jones badge seb

Des joueurs qui arrivent discrètement sur le radar des poolers, d'autres qui traversent des séquences difficiles ou qui voient leur rôle changer… Chaque semaine, je ferai un tour d'horizon des différentes intrigues qui pourraient intéresser les poolers.

Sécheresse pour les gros canons des Islanders
Les Islanders de New York sont en voie de se sortir des séries éliminatoires avec une seule victoire à leurs 10 derniers duels, et on peut diriger une partie du blâme sur deux des gros canons de l'équipe : Josh Bailey et John Tavares. Bailey n'a que trois points en dix matchs, soit pratiquement depuis qu'il a accepté une prolongation de contrat de six ans. Son compagnon de trio Tavares n'a que cinq points en dix matchs. Comme ces deux comparses évoluent sur la première vague du jeu de puissance, il n'est pas surprenant de voir que l'équipe en arrache dans cette facette du jeu depuis le début de sa terrible glissade avec un rendement de seulement 8 pour cent (2-en-25). Heureusement pour l'équipe que Barzal tire encore son épingle du jeu avec huit points en dix matchs, mais ce dernier n'a pas touché la cible à ses six dernières rencontres.
Réveil de ceux des Blue Jackets
Le défenseur Seth Jones fait une entrée fracassante parmi l'élite de la LNH à la ligne bleue cette saison. Il a déjà établi des sommets en carrière pour les buts (14) les passes (35), les points (49) et les points en avantage numérique (18), mais c'est dans la colonne des tirs que Jones a affiché la plus forte hausse, avec un impressionnant total de 234. Cela le place au deuxième rang parmi les défenseurs derrière Brent Burns, et au 12e rang de toute la LNH. Il a relégué le jeune prodige Zach Werenski sur la deuxième vague de l'avantage numérique, et ce n'est pas un hasard avec six points sur le jeu de puissance à ses 10 derniers matchs. Jones a été sensationnel au cours de ces 10 matchs avec une récolte de 13 points (six buts, sept passes) et trois buts gagnants.

Il faut également noter le réveil de Cam Atkinson, qui a connu un début de saison décevant avant d'être ennuyé par des blessures. Récemment muté sur le premier trio aux côtés de Pierre-Luc Dubois et Artemi Panarin, Atkinson a récolté 12 points (six buts, six passes), dont quatre en supériorité numérique, à ses dix dernières parties. Ceci expliquant cela, les Blue Jackets montrent une fiche de 9-3-0 à leurs 12 derniers matchs et sont de retour au plus fort de la course pour une place en séries éliminatoires.

Danton Heinen
La recrue des Bruins de Boston représentait l'une des belles surprises dans la LNH cette saison avec 38 points à ses 48 premiers matchs de la saison. Il a ensuite connu une disette de sept matchs au cours de laquelle il a été limité à une mention d'aide. C'est alors que les Bruins ont fait l'acquisition de Rick Nash, et que ce dernier a été jumelé à David Krejci et Heinen à forces égales. Plusieurs poolers se sont empressés de mettre la main sur Heinen, mais celui-ci les a récompensés avec une récolte d'un but en neuf rencontres. Il obtient pourtant du temps de glace sur la deuxième vague du jeu de puissance des Bruins, qui fonctionne à 28,2 pour cent depuis l'arrivée de Nash.
L'importance de la chimie
Les succès des Golden Knights de Vegas reposent en grande partie sur la chimie qui s'est installée au sein de leurs différents trios. Celui composé de Jonathan Marchessault, Reilly Smith et William Karlsson a surpris le monde du hockey avec un total combiné de 187 points en 203 matchs. Il a toutefois suffi d'une blessure à Smith pour que Marchessault perde ses repères. Smith n'a pas joué depuis le 6 mars, et il a été remplacé par le jeune Alex Tuch sur le premier trio. Marchessault n'a clairement pas encore trouvé des affinités avec son nouveau compagnon de trio, alors qu'il a été blanchi à ses six dernières rencontres. Les poolers qui attendent le réveil de Marchessault doivent garder un œil sur le statut de Smith, car il est fort probable que l'attaquant natif de Cap-Rouge reprenne son rythme de croisière immédiatement après le retour de son comparse.