Cet état de choses se reflète dans la façon dont ces deux équipes ont généré leurs chances. Lorsqu'on distingue le contexte d'où proviennent les tirs tentés par les deux équipes, on voit en effet des différences d'approche. J'ai, pour cet article, classé les tirs des deux équipes en fonction de l'événement qui les précèdent. Un tir est-il obtenu à la suite d'une mise en jeu ou d'un tir? Une fois cet élément établi, j'ai reclassé les tirs survenus à la suite d'un premier tir : quel intervalle de temps sépare ces deux tirs?
Ce classement a permis d'identifier un premier détail intéressant à considérer : les tirs suivant les mises en jeu ont représenté environ 40 pour cent du total des tirs lors des trois premières rondes. Depuis le début de la Finale de la Coupe Stanley, on est plutôt à 50 pour cent. Bien que ça ne soit pas l'objet du présent article, je me permets de le souligner, parce que ça nous indique, je pense, que les mises en jeu ont une plus grande importance dans cette série finale. On y reviendra.
Si on distingue les tirs obtenus à la suite d'une mise de ceux obtenus à la suite d'un tir (je les qualifie de tirs en jeu ouvert), on constate que les Predators connaissent leur meilleure séquence des séries éliminatoires, alors que les Penguins, après avoir eu le dessus en finale d'association, peinent à s'établir dans les deux contextes.