On doit présumer que cette sécurité a joué gros pour un joueur comme Arvidsson. Repêché en quatrième ronde en 2014 à l'âge de 21 ans, il sort du champ gauche. Mais son ascension fut météorique.
Il dispute 87 matchs dans la Ligue américaine de hockey entre 2014 et 2016, au cours desquels il obtient 30 buts et, surtout, 357 tirs au but. Un joueur qui obtient plus de quatre tirs par match à un jeune âge dans cette ligue annonce de belles choses, surtout si, comme Arvidsson, il possède un bon coup de patin.
Il dispute au cours de ces deux mêmes saisons 64 matchs dans la LNH, ou ses succès sont plus mitigés, 16 points, dont huit buts. Mais il obtient encore sa large part de tirs, soit 148, plus de deux par match.
Il n'est alors pas encore utilisé en avantage numérique et, lorsqu'il atteint définitivement la grande ligue à l'hiver 2016, HockeyViz.com nous indique
qu'il joue sur le troisième trio
des Predators, en compagnie de Mike Fisher et Colin Wilson.
En 2016-17, Arvidsson monte sur le premier trio,
en compagnie de Ryan Johansen et Filip Forsberg
, en plus d'être lancé sur le jeu de puissance. L'explosion est immédiate et impressionnante, 31 buts et 30 mentions d'aides. Et il joue aussi en désavantage numérique!
Il faut le souligner, le contexte a été favorable à Arvidsson. En sa présence, les Predators ont converti 10 pour cent de leurs tirs en buts à 5 contre 5 au cours de la dernière saison, un taux dévastateur parce que l'équipe a aussi, en sa présence, obtenu pas moins de 69 tirs et marqué près de quatre buts par heure jouée.
Pour bien situer ces performances, le graphique ci-dessous le fait en fonction du pourcentage d'attaquants ayant eu un score inférieur à Arvidsson dans chacune de ces catégories l'an dernier.