L'autre élément qui ressort ici, c'est que, même si le trio de Patrice Bergeron a dominé aux tirs contre ses couvreurs attitrés (Tyler Johnson et ses sbires), ils ont fait jeu égal aux buts (2-2) à forces égales. Privés d'un avantage aux buts tiré de leurs gros canons, les Bruins n'ont eu aucune chance.
Je me dois aussi de souligner les performances du tandem Brayden Coburn-Mikhail Sergachev, qui me semblaient suspectes. Tenus loin des deux premiers trios des Bruins, ils ont fait la pluie et le beau temps contre les deux autres lignes, et ce peu importe qui appuyait Boston en défensive. De l'autre côté, la relève n'était pas de taille, Matt Grzelcyk et Kevan Miller cassant sec une fois Krug parti à l'infirmerie.
Vegas élimine San Jose
Jumbo Joe ne sera pas venu à la rescousse, finalement.
Lorsqu'on regardait le tableau des confrontations des Bruins contre le Lightning, il était frappant de voir le vert (à l'avantage de Boston) se concentrer en haut de l'alignement et le rouge en bas.
Le portrait de la situation entre les Golden Knights et les Sharks est fort différent. Tout d'abord, on rappelle qu'à Vegas, c'est au trio de William Karlsson et au tandem Brayden McNabb-Nate Schmidt qu'on demande de prendre le gros des responsabilités défensives, ici illustrées par les différentiels de mises en jeu disputées en zone offensive et défensive. Le tableau suivant est du point de vue des Sharks; les zones vertes montrent donc quels joueurs ont disputé le plus de mises dans le territoire des Golden Knights.