FleischmannDejected

Pause du match des étoiles ou pas, c'est du pareil au même pour les Canadiens de Montréal.
Les partisans qui nourrissaient l'espoir de voir leurs favoris repartir du bon pied sont certes déçus. Imaginez la déception des joueurs qui se sont enfargés de nouveau. C'est à se demander s'ils sont résignés à leur sort. Si c'est le cas, les 31 matchs qui restent à jouer à la saison régulière seront une longue et lente agonie.

La défaite de 4-2 encaissée contre les Flyers de Philadelphie à la reprise des activités, mardi, a été un copié-collé des deux précédentes face aux pitoyables Blue Jackets de Columbus, tout juste avant la pause.
Il s'agissait d'une 20e défaite en 25 matchs. De quoi convaincre la plus entêtée des marmottes de rester dans son trou jusqu'à l'arrivée du printemps.
On saura rapidement si le Tricolore a le moral et l'énergie pour déchirer sa chemise avec trois autres matchs avant la présentation du Super Bowl, dimanche soir. À la lumière de son (autre) mauvaise performance mardi, il y a lieu d'en douter.
Sinon comment expliquer que l'équipe soit tombée à plat après avoir fait 2-2 au début de la deuxième période.
Les Canadiens venaient de racheter un autre mauvais début de match après avoir effacé un retard de deux buts, et puis quoi? Rien. Il est là le problème justement avec cette équipe depuis deux mois. Il ne se passe jamais rien au moment précis où on se dit « ça y est, le vent va finalement tourner ». On attend toujours l'élément déclencheur qui va les relancer.
Comment expliquer également l'incapacité chronique des troupiers de l'entraîneur Michel Therrien à obtenir un but important en supériorité numérique? La chance rêvée s'est présentée immédiatement après le deuxième but de Wayne Simmonds. Un jeu de puissance de cinq minutes à la suite de l'expulsion du défenseur Radko Gudas.
Une équipe en confiance n'aurait pas seulement créé l'égalité, elle aurait mis K.-O. ses rivaux.
Mais les Canadiens, maintenant 12e dans l'Association de l'Est, ont laissé filer une autre occasion d'effectuer le virage qui aurait pu les ramener sur la voie du succès pour plus qu'un match.
Ces occasions-là vont se faire de plus en plus rares.
Après la visite des Sabres de Buffalo dès mercredi, de Connor McDavid et les Oilers d'Edmonton, samedi, et des Hurricanes de la Caroline, dimanche, il sera peut-être déjà trop tard.