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MONTRÉAL - Alexandre Burrows écoule sa dernière année contractuelle chez les Canucks de Vancouver et il ne peut pas s'empêcher de penser à ce que l'avenir lui réserve dans le hockey, à l'âge de 35 ans.
Le Québécois assure toutefois ne pas perdre de sommeil avec ça et être prêt à faire face à la réalité, peu importe ce qui arrivera à la conclusion de la saison.

« Chacune des journées passées dans la Ligue nationale en est une bonne. Je les savoure toutes pleinement, affirme-t-il. Je réalise la chance que j'ai parce que j'ai passé deux saisons dans la "East Coast League" à mes débuts au hockey professionnel.
« Je vais franchir le plateau des 800 matchs dans la LNH cette saison, continue-t-il. Je comprends la réalité des joueurs de mon âge qui sont moins en demande. Dans le moment, j'aimerais continuer de jouer le plus longtemps possible. Je suis un compétiteur. Je suis encore animé de la passion du jeu. »
Burrows va disputer un 773e match, mercredi, à l'occasion de la visite des Canucks au Centre Bell (19 h 30 (HE); RDS, SN). L'attaquant va renouer avec l'action au sein du quatrième trio après avoir raté quatre rencontres en raison d'une blessure au cou.
Dans un monde idéal, il se voit demeurer à Vancouver où il aidera les Canucks à gravir les échelons de nouveau vers le sommet de la LNH.
Dans la vraie vie, il pourrait être confronté au choix d'accepter d'être échangé avant la date limite des transactions, le 28 février 2017.
Burrows ne cache pas qu'au stade où il est rendu dans sa carrière, gagner la Coupe Stanley représente son principal objectif. Il pourrait devoir se résoudre à changer de décor afin d'améliorer ses chances.
« Ça (être impliqué dans une transaction) peut sûrement être une possibilité, admet-il. Si, au mois de février, nous ne sommes plus dans la lutte pour l'obtention d'une place en séries, je suis convaincu que les dirigeants des Canucks vont envisager de liquider des atouts afin d'obtenir des choix de repêchage ou des jeunes joueurs.
« Ce sera alors un pensez-y-bien. Je vais m'asseoir avec mon épouse, nos trois enfants et mon agent avant de prendre une décision éclairée », ajoute celui qui pourrait alors choisir sa destination puisqu'il a fait inclure une clause de non-échange dans l'entente le liant avec les Canucks.
Un vétéran de sa trempe, combatif et qui possède l'expérience d'une Finale de la Coupe Stanley, pourrait certainement intéresser des équipes aspirant aux grands honneurs, après les Fêtes.
Avant d'en arriver là, il veut prêter son concours à la relance des Canucks. Il dit ne pas avoir perdu la foi en l'équipe, même si elle a une bonne pente à remonter.
Les Canucks ont amorcé la saison en lion, avec quatre victoires. Ils ont par la suite subi cinq défaites, incluant une en fusillade. Ils n'ont pas participé aux séries éliminatoires au cours de deux des trois dernières saisons.
« Tout est possible, avec un peu de chance et si tous les morceaux tombent en place au bon moment, soumet Burrows. En 2011, nous étions à une victoire de gagner la Coupe Stanley et, la saison suivante, nous avons gagné le trophée des Présidents. En séries par contre, nous avons été éliminés par les Kings de Los Angeles dès le premier tour. Les Kings ont par la suite gagné la coupe. Nous pouvons faire comme eux. Il y a peut-être peu de chances que ça se produise, mais nous pouvons le faire. »
Burrows est très attaché à l'organisation qui lui a donné l'occasion de faire sa marque dans la LNH. Il souligne que Vancouver est une super belle ville où sa famille adore vivre et où il compte plusieurs amis.
L'athlète natif de Pincourt, qui a joint les Canucks à titre de joueur autonome le 8 novembre 2005, pourrait profiter de l'ajout d'une 31e concession afin de prolonger sa carrière au-delà de cette saison. L'équipe de Las Vegas va prendre forme en juin 2017.
« La venue de Las Vegas, ça ouvre 23 autres "jobs". C'est intéressant, mais je n'ai pas réellement réfléchi à cette éventualité. Je ne suis pas rendu là. L'important pour moi, c'est d'aider les Canucks à accomplir leur objectif qui est de participer aux séries. Dans le moment, c'est là-dessus que je me concentre. »