Alex Galchenyuk

MONTRÉAL - Alex Galchenyuk affirme qu'il est un joueur métamorphosé par rapport à il y a seulement un mois, Max Pacioretty confirme de son jeune coéquipier est méconnaissable et Michel Therrien a parlé d'un joueur complètement différent.
Rien qu'à voir le jeune attaquant des Canadiens de Montréal patiner à un train d'enfer et marquer des buts à profusion, on voit bien bien la transformation.

Assiste-t-on à l'éclosion à l'attaque de Galchenyuk à l'âge de 22 ans? Le premier choix de l'équipe, troisième au total, en 2012 est-il en voie de s'élever au rang de super-vedette, à sa quatrième saison dans la LNH? Avec une production de neuf buts dans ses sept derniers matchs et une récolte de 10 points, il admet lui-même connaître ses meilleurs moments en carrière.
« J'estime avoir réalisé des progrès et être un joueur différent, plus mature, qu'il y a un mois ou même deux », a commenté Galchenyuk à l'issue de sa performance de deux buts et d'une passe dans la victoire de 4-3 du CH contre les Stars de Dallas.
« Il y a eu comme un déclic il y a une vingtaine de matchs quand j'ai commencé à tirer davantage et à être plus menaçant à l'attaque, a-t-il élaboré. J'utilise davantage mes aptitudes et j'essaie d'être plus créatif. Je ne veux pas me restreindre. Ç'a commencé dans les séances d'entraînement. Je ne ménage pas les efforts. Je veux me soucier de mon jeu en défense, mais en n'affectant pas mon rendement offensif.»
Muté à la position de centre en compagnie de Max Pacioretty dans les deux derniers matchs de l'équipe, Galchenyuk ne dérougit pas. Avec 23 buts et 46 points, il n'est qu'à trois points de surpasser son sommet personnel.
« C'est le meilleur hockey que je l'ai vu joué », a acquiescé le capitaine Pacioretty au sujet de son jeune coéquipier. « Je vois le changement dernièrement. Ce n'est pas qu'il était un mauvais gars, loin de là. Mais il a acquis de l'expérience qui l'a fait grandir comme athlète. Ça se passe entre les deux oreilles pour lui, de la façon dont il réagit aux situations dans l'entourage de l'équipe et à l'extérieur de la patinoire. »
L'entraîneur Therrien a dit n'entretenir aucun regret de ne pas avoir accordé plus de temps d'utilisation et du temps de qualité à Galchenuyk plus tôt dans la saison « pour la simple raison que Galchenyuk est un joueur complètement différent maintenant », a-t-il soumis.
« Nous ne voulions pas dépersonnaliser l'athlète. C'est ce qui arrivait et c'est la raison pour laquelle nous l'avons déplacé à l'aile gauche. Nous voulions lui donner le temps de retrouver son rythme avant de le remettre au centre. Il fallait identifier le bon moment et c'est maintenant. Je ne regrette pas d'avoir patienté. La chose la plus importante, il doit continuer de progresser et il progresse à chacune des saisons. »
Pacioretty a mentionné que Galchenyuk possède tous les atouts afin de s'établir comme le joueur de centre numéro un des Canadiens.
« Il s'améliore en défense. La prochaine étape pour lui, c'est de faire les ajustements à l'étranger quand il fera face aux meilleurs éléments de nos adversaires. Mais il a la bonne attitude et toute la confiance au monde de réussir. C'est le "fun" à voir. »
Soulignant qu'il s'est imposé une pression indue à ses premières saisons dans la LNH, Galchenyuk a dit qu'il veut que ça fonctionne avec Pacioretty après quelques essais infructueux.
« C'est très important pour moi. Max est notre meilleur attaquant et il n'y a aucune raison pour que ça ne fonctionne pas. Je veux adapter mon jeu au sien et il doit faire de même de son côté.
« Personnellement, j'ai toujours jugé sévèrement mes performances et je le fais encore, a-t-il résumé. Peut-être que j'étais trop exigeant envers moi-même. »