Martin Jones

Chacune des 30 équipes de la LNH vit des hauts et des bas au cours d'une saison. Voici cinq questions cruciales qui décideront du sort des Sharks de San Jose en 2016-17 :

Peuvent-ils recommencer à profiter de l'avantage de la glace?
Les Sharks ont affiché un dossier de 18-20-3 au SAP Center, la saison dernière, un an après avoir enregistré une fiche de 19-17-5 devant leurs partisans. L'avantage de la glace dont profitaient les Sharks auparavant a mystérieusement disparu. Les Sharks ont montré un dossier à domicile de 29-7-5 il y a trois saisons et de 17-2-5 au cours de la saison écourtée à 48 matchs par le lock-out en 2012-13. San Jose a été l'équipe la plus efficace dans la LNH à l'étranger l'hiver dernier (28-10-3), mais ne peut pas s'attendre à être aussi dominante à l'extérieur encore une fois cette saison.
Le gardien Martin Jones poursuivra-t-il dans la même veine?
À sa première saison avec les Sharks et dans le rôle de gardien no 1 à temps plein dans la LNH, Jones a affiché un dossier de 37-23-4 avec six jeux blancs, une moyenne de buts alloués par match de 2,27 et un pourcentage d'arrêts de ,918. L'imperturbable Jones a ensuite mieux fait encore en séries éliminatoires, alors qu'il a montré une fiche de 14-10 avec trois jeux blancs, une moyenne de 2,16 et un pourcentage d'arrêts de ,923. Les Sharks ont alors réalisé ce que cela signifie d'avoir un gardien de premier plan, surtout dans les séries. Le défi de Jones, cette saison, sera d'éviter un recul alors que les attentes à son endroit seront plus grandes.
Manqueront-ils d'énergie après un long parcours en séries et une courte saison morte ?
San Jose a réalisé le plus long parcours de son histoire en séries, alors que l'équipe a atteint la Finale de la Coupe Stanley pour la première fois. Après tout ce travail supplémentaire, les Sharks n'ont eu droit qu'à une courte saison morte pour s'en remettre. Sept joueurs de l'équipe ont par ailleurs pris part à la Coupe du monde de hockey 2016: Joe Pavelski, Joe Thornton, Logan Couture, Brent Burns, Marc-Edouard Vlasic, Joonas Donskoi et Mikkel Boedker, ce dernier ayant signé un contrat avec San Jose à titre de joueur autonome le 1er juillet. L'entraîneur Peter DeBoer tiendra fort probablement des séances d'entraînement plus courtes pour aider ses joueurs à mieux récupérer après les matchs et à rester en santé.
Peuvent-ils mieux faire en désavantage numérique?
L'unité à quatre contre cinq de San Jose s'est retrouvée dans le dernier tiers du classement dans la LNH à chacune des deux dernières saisons. Le désavantage numérique des Sharks s'est classé au 21e rang la saison dernière avec un taux d'efficacité de 80,5 pour cent, et au 25e rang (78,5 pour cent) en 2014-15. Cette période de deux ans a suivi une séquence de deux campagnes de suite au cours de laquelle le désavantage numérique de San Jose a pris le sixième rang dans la Ligue (85,0 pour cent en 2012-13; 84,9 pour cent en 2013-14).
Connaîtront-ils un meilleur début de saison?
Les Sharks ont présenté un dossier de 14-14-1 à leurs 29 premiers matchs, la saison dernière, et ils ont connu une série de six défaites pendant qu'ils s'ajustaient au système préconisé par l'entraîneur Peter DeBoer, qui venait alors d'arriver à la barre de l'équipe. San Jose a montré une fiche de 32-16-5 par la suite en 2015-16. Il n'y aura pas autant de choses à apprivoiser cette saison puisque DeBoer en est à sa deuxième campagne, ce qui signifie que l'équipe devrait connaître un meilleur départ.