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SAN JOSE -Les Blues de St. Louis et les Sharks de San Jose vont disputer le match no 4 de la finale de l'Association de l'Ouest samedi au SAP Center (19 h 15 (HE); TVA Sports, NBC, CBC). Les Sharks mènent la série quatre de sept 2-1.
Voici les cinq clés du match no 4 :

1. UN PEU DE CHANGEMENT
Brian Elliott a été la principale raison qui a permis aux Blues de remporter le match no 1. Mais après avoir perdu les matchs no 2 et 3 par un pointage combiné de 7-0, l'entraîneur Ken Hitchcock a décidé de confier le départ à Jake Allen dans le match no 4. Comment un changement de gardien pourra-t-il aider l'offensive?
« Cela va simplement augmenter l'état d'alerte », a expliqué Hitchcock.
Hitchcock a indiqué qu'il souhaitait changer le momentum et qu'il avait le sentiment que de demander aux mêmes joueurs d'en donner plus n'allait pas suffire. Il y a également une autre raison : les Blues ont éprouvé des difficultés à sortir de leur territoire, et encore plus à exercer de la pression en zone offensive, et Allen distribue la rondelle mieux qu'Elliott. Peut-être que cela pourra aider l'équipe à aller dans la bonne direction.
« C'est en partie un luxe, a reconnu Hitchcock. Je mise sur un gardien qui nous donnera une perspective différente. Il adopte un style différent. Il est très actif dans son filet. Il est très actif pour faire circuler la rondelle, et nous aider en transition. Il est aussi un excellent gardien, tout comme [Elliott]. »
2. NE RIEN FORCER
Les deux premiers buts accordés par les Blues dans leur défaite de 3-0 dans le match no 3 ont été le résultat de passes forcées vers des joueurs qui étaient couverts. En première période, le défenseur Colton Parayko a tenté de remettre devant à l'attaquant Jori Lehtera en zone neutre, mais le défenseur des Sharks Brent Burns a intercepté la rondelle. En période médiane, l'attaquant Robby Fabbri a tenté une passe transversale en zone offensive au centre Paul Stastny, mais Sharks l'attaquant Joonas Donskoi a fait dévier le disque. Chaque fois, les Sharks sont repartis en transition et ont marché.
« Non seulement avons-nous fait des passes à des joueurs qui étaient couverts, mais ils ont été agressifs pour nous séparer de la rondelle et ainsi repartir en transition, a mentionné Hitchcock. C'est ce que nous avons : deux équipes qui sont entièrement à l'aise avec l'idée de bien jouer en défensive si cela peut les mener au championnat. »
La solution? Être intelligent. Garder les choses simples.
« Nous voulons évidemment que nos joueurs effectuent des jeux si ceux-ci s'offrent à eux, a affirmé l'attaquant des Blues Kyle Brodziak. Cependant, nous affrontons une équipe très bien structurée, et les jeux ne sont pas toujours disponibles. Lorsqu'ils n'y sont pas, il faut le respecter, et tenter d'y aller d'une autre approche. »
3. JEU D'ÉCHECS
Le trio de San Jose composé de Tomas Hertl, Joe Pavelski et Joe Thornton a été le meilleur de la série, gardant possession de la rondelle et marquant des buts, Hertl en a trois. Pavelski a récolté quatre passes. Thornton a préparé deux filets. Il s'agit de trois centres naturels avec des aptitudes et un sens du jeu appartenant à l'élite, et pour les arrêter, il faut être au bon endroit et avoir des yeux tout le tour de la tête.
Les Sharks ont inscrit leur troisième but du match no 3 lorsque Thornton a effectué une passe sensationnelle du coin de la patinoire à Hertl derrière le filet, lui qui était pourtant surveillé par l'attaquant des Blues Jaden Schwartz. Hertl est alors revenu devant le filet avant d'expédier le disque derrière Elliott.
« Je pense que la différence de ce trio par rapport aux autres trios, c'est la vitesse de la rondelle par rapport à la vitesse de leurs pieds, a analysé l'attaquant des Blues Alex Steen. Ils jouent de manière rapide et leur jeu est basé sur la chimie et le mouvement de la rondelle. Il faut être bien positionné en tout temps, s'assurer de toujours être sur eux ou même d'avoir un coup d'avance dans ce jeu d'échecs. »
4. ATTEINDRE LE FILET
Les Sharks ont décoché seulement 16 tirs au but dans le match no 3, et seulement trois au troisième vingt. Ce nombre est toutefois trompeur, et pas seulement parce que San Jose bénéficiait d'une avance de deux ou trois buts pendant près de la moitié de la rencontre. Ils ont raté la cible à 11 reprises et ont vu 20 de leurs tirs être bloqués. Ils ont également ignoré beaucoup de chances de tirer.
« Lorsque nous sommes dans leur zone, il faut tirer au filet, a résumé le centre des Sharks Logan Couture. C'est ce que nous faisions de bien. Nous nous en sommes tirés [dans le match no 3]. Moi-même, à quelques reprises, j'ai eu des chances. Je n'ai pas lancé au filet. Envoyer le disque au but n'est jamais un mauvais jeu. »
Surtout lorsque l'équipe adverse va envoyer dans la mêlée un gardien qui n'a effectué que deux présences en séries et affronté sept tirs en 49:57.
5. AUCUNE RELÂCHE
Les Sharks font flèche de tout bois. Ils n'ont pas accordé de but en 150:45. Ils ont dominé en partie la première rencontre, et la plupart des matchs no 2 et 3. Ils ont remporté six matchs de suite au SAP Center et ne se trouvent plus qu'à deux victoires de la première participation à la Finale de la Coupe Stanley de l'histoire de l'équipe. Ce n'est pas le moment de redonner vie aux Blues. Une avance de 3-1 dans une série est bien différente qu'une égalité de 2-2 avec la série qui retourne à St. Louis pour le match no 5.
« Ce qui importe, c'est que nous avons 10 victoires en ce moment, a souligné Couture. Notre objectif est d'en obtenir 16. »
Le moins de matchs sont disputés en route vers cet objectif, plus de repos sera obtenu, moins l'usure se fera ressentir, et meilleures seront vos chances.