2. Qui va jouer au centre?
Sous-jacente à la principale question, et en lien direct, il y a la problématique récurrente du joueur de centre no 1. Qui va camper le rôle? Drouin, Galchenyuk ou Phillip Danault? Les deux premiers n'ont encore convaincu personne qu'ils peuvent se tirer d'affaire. Ils passeront de nouveau en audition. Le troisième a fait du très bon travail la saison dernière, mais ce n'est pas réellement sa tasse de thé. Danault est un bourreau de travail, apprécié de ses coéquipiers. Il a obtenu une récolte inespérée de 40 points à sa première saison complète dans la LNH. Il n'a pas fini de progresser, mais c'est utopique de croire qu'il puisse franchir la marque des 80 points qu'on s'attend d'un centre no 1. Bergevin demeure à l'affût d'un gros nom qui pourrait être disponible parce que les centres no 1 ne courent pas les rues. Il n'y en a pas qui pointe à l'horizon au sein de l'organisation.
3. Encadrera-t-on mieux la relève?
L'encadrement des jeunes espoirs sera plus que jamais scruté à la loupe, la saison prochaine, dans le contexte où l'équipe-école de la Ligue américaine de hockey évoluera à un jet de pierre du Centre Bell, à Laval. Le bilan négatif des dernières années a rattrapé les dirigeants, qui ont dû répondre à plusieurs questions sur le sujet au cours des derniers mois. On a procédé à un remaniement de personnel dernièrement afin d'améliorer la situation. Il faut maintenant obtenir des résultats tangibles. Bergevin a clairement établi, à son arrivée en poste en 2012, miser sur le développement des jeunes afin de bâtir l'équipe. C'est une tache à son dossier après cinq ans.