31 en 31 : Analyse des Blackhawks de Chicago pour les poolers

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant les mois de novembre et décembre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Blackhawks de Chicago.
Lorsqu'une équipe annonce à ses partisans son intention de passer par un processus de reconstruction, comme l'ont fait les Blackhawks de Chicago au cours de la saison morte, les poolers ont souvent de bonnes raisons de se tenir loin de leurs joueurs.

31 EN 31 BLACKHAWKS : Trois enjeux à surveiller | Les cinq meilleurs espoirs | Repêchage des repêchages
Ils pourraient toutefois faire une exception dans le cas des Blackhawks, qui misent encore sur l'un des meilleurs joueurs de la Ligue en Patrick Kane. Kane a franchi le plateau des 100 points à deux reprises au cours des cinq dernières saisons, et semblait bien parti pour au moins s'en approcher au moment de l'arrêt des activités l'an dernier avec une récolte de 84 points en 70 parties.
Le toujours fiable Jonathan Toews et Kane vont encore une fois profiter d'une utilisation optimale, surtout en avantage numérique. Derrière eux, on souhaite que Dylan Strome et Alex DeBrincat rebondissent après une saison difficile, eux qui avaient fait écarquiller les yeux de bien des poolers après l'arrivée de Strome à Chicago en 2018-19.
Finaliste au trophée Calder, remis à la meilleure recrue de la LNH, Dominik Kubalik va tenter de prouver que sa saison de 30 buts n'était pas un mirage. Il a fait un pas dans la bonne direction en séries éliminatoires en récoltant huit points en neuf rencontres.

À cibler : Duncan Keith - D

Keith a montré en fin de saison qu'il était encore capable de tirer son épingle du jeu lorsqu'il est placé dans une position pour produire offensivement. Après avoir été le troisième défenseur le plus utilisé de l'équipe en avantage numérique depuis le début de la campagne, Keith s'est retrouvé sur la première vague du jeu de puissance à la suite du départ d'Erik Gustafsson à la date limite des transactions. Il en a profité pour récolter 12 points à ses 11 dernières parties, et sept de ces points ont été amassés avec l'avantage d'un homme. Jusqu'à ce qu'un autre arrière prouve qu'il est en mesure de diriger cette première vague avec succès, Keith devrait être capable de fournir des statistiques intéressantes aux poolers.

À éviter : Alexander Nylander - C

Lorsqu'un joueur est sélectionné au huitième rang au total d'un repêchage, comme ce fut le cas pour Nylander en 2016, les poolers font toujours preuve d'un peu plus de patience, en espérant qu'il débloque un jour. Dans le cas de Nylander, qui est maintenant âgé de 22 ans, la patience commence à s'épuiser, lui qui en est à une deuxième organisation après avoir été repêché par les Sabres de Buffalo. Malgré le fait qu'il a principalement évolué sur les deux premiers trios au cours de la dernière saison, il n'a pu faire mieux qu'une récolte de 26 points en 65 matchs. Le départ de Brandon Saad vers le Colorado fait en sorte que Nylander pourrait bénéficier d'une autre chance dans le top-6 à Chicago, surtout dans le contexte d'un virage jeunesse, mais les places commencent à se faire rares avec l'émergence de Kirby Dach.

À surveiller/carte cachée: Adam Boqvist - D

Si jamais Keith devait perdre son poste sur la première vague du jeu de puissance, ce sera probablement au profit de Boqvist. Le jeune arrière de 20 ans a vu ses responsabilités augmenter progressivement dans cette facette du jeu la saison dernière, mais n'était pas encore tout à fait prêt à occuper le poste de quart-arrière. Boqvist représente néanmoins le meilleur espoir des Blackhawks à la ligne bleue, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne coiffe Keith sur la première vague. Reste toutefois à voir si ce bouleversement dans la hiérarchie aura lieu cette saison. En attendant, Boqvist va tout de même évoluer sur la deuxième vague, mais celle-ci est de toute évidence nettement moins dangereuse que la première.