Weber en deuxième vitesse
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL – Quand Yannick Weber a dit qu’il voulait retirer le plus possible de ses présences sur la patinoire, il disait vrai.
À son deuxième match à sa position naturelle de défenseur, le jeune Suisse de 22 ans a fait tourner bien des têtes. Non seulement a-t-il obtenu une passe dans chacun de ces deux matchs, mais il a terminé sa soirée de travail avec un différentiel de +3, étant sur la surface glacée pour l’ensemble des buts des siens.
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« Ça faisait du bien de retourner en défensive et je suis plus confortable là que je ne le suis à l’attaque. Après deux bons matchs comme ça, je me sens de plus en plus en confiance », a avoué celui qui a été rappelé des Bulldogs de Hamilton le 18 novembre dernier. «Ça a été un match assez simple pour moi – je n’ai pas eu à faire grand-chose pour avoir la passe. Je crois que j’ai joué solide défensivement et c’était mon plus gros objectif. »
Dans la rencontre de samedi, Weber, qui est reconnu comme un spécialiste de l’avantage numérique a dû se fier sur d’autres armes pour faire valoir son talent, puisque les Sharks n’ont écopé d’aucune pénalité en 60 minutes. Pourtant, même en pareille circonstance, le défenseur a réussi à ajouter un point à sa fiche, portant sa séquence à deux points en deux matchs. Questionné à savoir si ce n’était qu’un début, Weber y est allé de cette réponse terre-à-terre.
« C’est un peu trop tôt pour le dire après seulement deux matchs, mais mon point contre les Devils, c’est pour ça que je suis là – un bon lancer de la pointe. Ma passe samedi était un peu comme du bonus », a-t-il confessé. «C’est sûr que ça fait du bien d’obtenir des points et d’augmenter la confiance, mais ce n’est pas tout ce qui compte. Ce qui est important, c’est que nous gagnions. »
Le travail de Weber n’est pas passé inaperçu chez ses coéquipiers à la ligne bleue, notamment chez le vétéran Jaroslav Spacek.
«Ils ont joué vraiment solide défensivement. Ils n’ont pas commis de revirement, ils ne paniquaient pas avec la rondelle », a-t-il mentionné au sujet du duo composé de Weber et Picard. «Weber a bien joué. Il a un différentiel de +3. Par contre, tous les défenseurs ce soir ont joué un match excellent. Personne ne leur a laissé d’espace et c’est ça qui nous permet de gagner le match. »
L’entraîneur Jacques Martin a également mis son grain de sel sur le travail de son unité défensive contre les Sharks.
«Il faut prendre note du travail de notre équipe en défensive. Notre brigade défensive a connu une excellente soirée et ils avaient l’appui des avants sans la rondelle», a mentionné le pilote du Tricolore qui y est ensuite allé de son analyse de Weber. « J’aime la façon qu’il performe. Il garde le jeu simple. Il bouge bien la rondelle. Il a un tir vif de la ligne bleue. Je crois que ça montre bien notre profondeur à la ligne bleue.»
Avec Andrei Markov sur la touche pour la saison, cette profondeur à l’arrière risque d’être la carte cachée de Jacques Martin pour l’avenir.
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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