Cinq choses à savoir: match #7
par Staff Writer / Montréal CanadiensJusqu’à la limite : Un match numéro 7 entre les Canadiens et les Bruins. La quintessence du hockey en séries éliminatoires. Il s’agira de la huitième fois que les deux formations s’affrontent dans un match sans lendemain pour une des deux équipes. De ses huit affrontements, les Montréalais ont eu le dessus à cinq reprises. Mais à voir la fiche des deux équipes lorsque la pression est paroxysme, la rencontre risque d’être des plus excitante. En 22 occasions, les Canadiens ont remporté le match #7, permettant de passer à la ronde suivante ou même de gagner la coupe Stanley, à 13 reprises, ce qui fait un taux d’efficacité de 59,1%. Du côté des Bruins, ils ont réussi l’exploit 13 fois en 24 occasions, soit 54,2% du temps. Attendez-vous à un match serré.
L’expérience du capitaine : Brian Gionta sera nerveux mercredi soir, tout comme le serait n’importe qui qui s’apprête à disputer un match où l’enjeu est aussi important. Par contre, le capitaine du Tricolore saura exactement quoi dire lorsqu’il galvanisera les troupes avant le match ultime, puisqu’il a déjà été dans cette situation à six reprises, avec les Canadiens, mais aussi avec les Devils. Et sa fiche lors de matchs ultimes : quatre victoires contre deux défaites. Que son discours soit long ou cours, une chose est certaine, il sera inspiré par un bagage d’expérience hors du commun.
On ne passe pas : Avec comme preuve ses performances qui ont mené à la conquête de la médaille d’or à Sotchi, Carey Price est à son meilleur lorsque les enjeux sont très élevés. Après avoir réussi son premier jeu blanc des séries 2014 lors du match #6 face aux Bruins, Price participera au troisième match #7 de sa carrière, mercredi soir, où il présente une incroyable moyenne de buts alloués de 1,91 et un pourcentage d’efficacité de 0,932 dans le dernier match d’une série quatre de sept, à l’aube de ce dernier affrontement au TD Garden.
Provoquer les choses : Être indiscipliné a souvent causé à la perte des équipes durant les séries éliminatoires. Les unités d’avantage numérique des Canadiens l’ont prouvé au cours des six premières rencontres face aux Bruins, profitant à sept reprises de leurs 20 occasions avec l’avantage d’un homme, ou 35 % du temps, pour faire payer la troupe de Claude Julien pour ses largesses. P.K. Subban et Thomas Vanek ont donné du fil à retordre au rival des Canadiens lorsqu’ils étaient en supériorité, inscrivant trois buts chacun face à Tuukka Rask. Si les buts en avantage numérique ne garantissent pas la victoire, ils seront peut-être déterminants dans un match sans lendemain comme dans un match #7 où les buts à forces égales sont difficiles à marquer.
Passez la rondelle à Max : Si Max Pacioretty fait scintiller la lumière rouge lors du match #7, Michel Therrien et compagnie seront en train de célébrer à la conclusion du match au TD Garden de Boston. Les Canadiens présentent un dossier de 25-1-2 en 2013-2014 – dont une fiche de 2-0 en séries – lorsque l’attaquant de puissance déjoue les gardiens adverses. Cette statistique uniquement devrait permettre aux nombreux partisans du Tricolore d’encourager le numéro 67 lors de ce match décisif. Pacioretty a retrouvé sa touche lundi soir, marquant un but époustouflant sur une échappée lors du match #6 au Centre Bell.
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