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Cinq choses à savoir: match #4

par Staff Writer / Montréal Canadiens

ON VEUT REVOIR LE CENTRE BELL : Ayant participé aux séries cinq fois au cours des six dernières, les Canadiens ont évidemment fait face à l’élimination plus d’une fois. Mais la formation montréalaise ne rend pas son dernier souffle si facilement. Faisant face à l’élimination pour la première fois en 2015, le Tricolore présente depuis le printemps 2010 une fiche de neuf victoires et quatre défaites lorsqu’il devait absolument signer la victoire pour demeurer en vie un match de plus.

L’EXPLOIT MANQUANT : En 105 ans d’histoire, les Canadiens ont tout accompli… ou presque. L’un des rares exploits que la formation montréalaise ne peut revendiquer est d’avoir effacé un déficit de 3 à 0 dans une série pour l’emporter en sept matchs. Si le taux de réussite de cette incroyable remontée est de 2,2% dans l’histoire de la LNH, la troupe de Michel Therrien n’a besoin que de reculer d’un an pour trouver son inspiration alors que les Kings de Los Angeles avaient surmonté un déficit de 3 à 0 contre les Sharks de San Jose en première ronde avant de remporter la coupe Stanley quelques semaines plus tard.

LA MACHINE À TIRER : Bien audacieux celui qui oserait critiquer l’ardeur au travail de Brendan Gallagher. Auteur du seul filet du Tricolore lors du troisième match, le diminutif attaquant continue par tous les moyens de tester les gardiens adverses. En neuf matchs depuis le début des séries 2015, Gallagher a dirigé 38 tirs au but, bon pour le deuxième rang dans la LNH, n’étant devancé que par Alex Ovechkin des Capitals. 

À FORCES ÉGALES D'ABORD : Tout a été dit sur l’attaque massive des Canadiens en séries. Tout! Pourtant l’équipe avec le meilleur jeu de puissance depuis le début du tournoi, en l’occurrence le Wild du Minnesota et son ronflant pourcentage de réussite de 30%, se retrouve dans le même bateau que le Tricolore, soit faisant face à l’élimination après trois matchs.  Les quatre équipes qui sont dans le siège du conducteur en deuxième ronde sont les quatre équipes qui possèdent le meilleur ratio buts pour/buts contre à cinq contre cinq.

DEUX OU TROIS : Avec le trophée Jennings déjà en poche avec des nominations pour les trophées Ted Lindsay, Vézina et Hart, Carey Price connait indéniablement une saison extraordinaire, mais un peu de support serait le bienvenu. Lorsque ses coéquipiers lui ont offert deux ou trois buts, Price a présenté un dossier de 21-7-3 en saison régulière et 3-1 en séries. Et on ne parle pas de quatre buts et plus… Son dossier est alors de 19-0-1 lors du calendrier régulier sans oublier la victoire de 4 à 3 lors du premier match de la série contre Ottawa.



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