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Boucler la boucle

par Staff Writer / Montréal Canadiens

BROSSARD – Gerard Gallant roule sa bosse dans le monde du hockey depuis 33 ans et il sera honoré à l'endroit où tout a commencé.

Et de ces 33 ans, l’entraineur adjoint des Canadiens en a passé sept sur la glace ou derrière le banc d’une équipe de la LHJMQ. D’ailleurs, c’est pour son implication dans le circuit Courteau qu’il sera honoré, le 2 avril prochain, en compagnie notamment de Patrice Brisebois, alors qu’ils seront intronisés au Temple de la renommée de la LHJMQ.

«Le sport a beaucoup changé depuis mon temps », a mentionné Gallant, qui a disputé son hockey junior avec les Castors de Sherbrooke, les Castors de St-Jean et le Junior de Verdun. «Je pesais 150 livres quand je suis arrivé dans la ligue. Je me suis beaucoup battu et j’ai beaucoup travaillé. Il n’y avait pas des tonnes de gars des Maritimes, alors tu te faisais un peu écœurer par les autres gars. Il fallait se battre pour grimper les échelons. Ça faisait partie du jeu à l’époque, mais j’aimais ça. Une fois que le combat est passé en première période, tu peux passer à autre chose. »

La feinte de Gerard Gallant

Natif de l’Île-du-Prince-Édouard, Gallant a rapidement compris qu’il devait partir s’il espérait faire carrière dans le hockey. C’est ainsi qu’il a quitté son patelin à l’âge de 16 ans, après avoir été repêché au 10e tour par Sherbrooke à l’encan de la LHJMQ.

«Au cours des trois premiers mois, j’ai voulu lâcher trois fois. Mais Georges Guilbault [le DG des Castors] m’en a empêché chaque fois », mentionne celui qui a fini par faire tourner plusieurs têtes avec ses 101 points amassés en 68 matchs à son année recrue. «Après Noël, tout était parfait.»

Non seulement Gallant sera-t-il honoré en tant que joueur, mais également en tant qu’entraîneur, lui qui a mené les Sea Dogs de St-Jean à deux conquêtes de suite du trophée du Président, ainsi qu’à une conquête de la coupe Memorial.

Une chose importante pour l’homme de 50 ans est qu’il n’a jamais changé d’attitude, peu importe la situation, peu importe la ligue et peu importe le poste qu’il occupe. Qu’il agisse avec des professionnels ou des jeunes de niveau junior, son discours sera toujours le même.

«Je crois que notre travail d’entraîneur est de déceler les petites erreurs des joueurs en cours de match », a souligné celui qui s’est amené avec les Canadiens le 15 juin 2012. « J’essaie d’être positif derrière le banc, même en soulignant des erreurs. J’essaie d’être 80% positif et 20% négatif.»

Selon les joueurs dans le vestiaire du Tricolore, ces pourcentages ne sont pas très loin de la vérité, mais devraient toutefois être revus à la hausse.

«Je dirais plutôt que c’est 85-15!», a souligné le vétéran Josh Gorges. «C’est une excellente personne à avoir dans un vestiaire. En tant qu’assistant-entraîneur, il est toujours là pour répondre à nos questions, mais il est plus que ça. Il est très facile d’approche. Quand les moments sont difficiles et que ça ne va pas bien pour personne, il trouve toujours des moyens de rendre le message positif. Pour un joueur, c’est génial de savoir qu’il est là. »

D’ailleurs pour Gorges, la présence de Gallant lui fait rappeler celle d’un autre entraîneur adjoint, très apprécié des joueurs du Tricolore.

«J’ai eu quelques entraîneurs comme ça, dont Kirk Muller par exemple. Et ils sont très similaires. Il est juste un bon gars, quelqu’un que tout le monde dans ce vestiaire respecte», a conclu Gorges.

Et ce n’est pas que dans le vestiaire qu’il est respecté. C’est dans le monde du hockey en entier.

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.

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