À l'unisson
par Staff Writer / Montréal CanadiensBROSSARD – Ceux qui pensaient que les Canadiens sont une équipe qui baisse les bras sans se battre vont être déçus.
Équipe Cendrillon, David contre Goliath, le lièvre et la tortue, la cigale et la fourmi, toutes les fables sont bonnes pour décrire le parcours des Canadiens depuis le début des présentes séries. Avec maintenant 11 matchs derrière la cravate à la barre du Tricolore en séries d’après-saison, Jacques Martin a tombé sous le charme d’un aspect particulier de son équipe.
« Ce que j’aime de notre équipe, c’est son acharnement : la façon qu’on s’engage et qu’on s’ajuste aux situations », a expliqué Martin, alors que son équipe a effacé un déficit de 2 à 1 pour l’emporter 3 à 2 lors du quatrième match. « La troisième période jeudi soir était probablement la meilleure que nous avons disputée de la série. Nous avons connu des hauts et de bas, mais nous n’avons jamais arrêté de compétitionner. Nous avons assez de leadership au sein de cette équipe pour ne jamais tomber trop bas. »
Ce leadership, il provient entre autres du nombre de coupes Stanley qui ont été ajoutées dans le mélange l’été dernier, dans l’espoir que la pâte allait lever, le printemps venu. À ce chapitre, Scott Gomez et ses deux bagues font partie du groupe de tête.
« Nous avons bâti cette chimie toute la saison. Ça a été facile avec autant de nouveaux gars. Ce n’était pas comme si un ou deux joueurs devaient tenter de s’intégrer. Tout le monde a eu à le faire. Depuis le jour 1, il y a une bonne aura et une excellente atmosphère autour de l’équipe» a expliqué Gomez, qui a expliqué que l’atmosphère qui régnait dans la chambre entre la deuxième et la troisième période du match 4 n’en était certainement pas une de découragement.
«Nous n’avons pas joué aux autruches. Nous savions franchement que nous avions mal joué et nous nous le sommes dit. Par contre, nous nous sommes aussi dit que la bonne nouvelle, c’est que nous étions encore dans le match » a laissé savoir Gomez. «Les gars sont sortis en troisième période, nous avons eu nos chances. C’est ça le hockey des séries. »
Pour une jeune recrue comme Tom Pyatt, avoir dans la chambre des vétérans de la trempe des Gomez, Gionta, Gill et Moen constitue tout un avantage et surtout une excellente façon de progresser.
« C’est formidable d’avoir des vétérans comme ça dans la chambre. Ils ont toujours quelque chose de positif à dire. Ils sont dans la Ligue depuis longtemps, ils ont gagné des coupes Stanley. C’est excellent d’être près de gars comme ça, spécialement pour un jeune comme moi, surtout dans les situations où la pression est élevée» a laissé savoir Tom Pyatt, qui de son propre aveu, ne voulait pas que la soirée d’hier se termine.
«J’ai eu de la difficulté à m’endormir. C’est le genre de soirée dont on veut profiter. Maintenant, j’ai hâte au match de demain et j’espère que le même genre de soirée m’attend» a expliqué un Tom Pyatt, encore visiblement fébrile.
C’est exactement ce que tous les joueurs des Canadiens espèrent, connaître ce même genre de soirée.
Alexandre Harvey et Vincent Cauchy écrivent pour canadiens.com.
Voir aussi
Cinq choses à savoir : Match 5
Les Canadiens nivellent la série
Demandez et vous recevrez