DAL DeBoer seeks 1st Cup win

DALLAS – Quand Peter DeBoer participe aux séries éliminatoires, il a tendance à se faire remarquer. 

DeBoer s’est qualifié pour les séries à neuf reprises pendant sa carrière de 16 saisons à titre d’entraîneur dans la LNH. Sept fois – dont cinq consécutives – il a atteint au moins le troisième tour. 

Il a de nouveau réalisé l’exploit quand les Stars de Dallas ont défait l’Avalanche du Colorado 2-1 en deuxième période de prolongation du match no 6 de la série de deuxième ronde, vendredi. DeBoer et les Stars affronteront maintenant les Oilers d’Edmonton ou les Canucks de Vancouver en finale d’association. 

« Bien sûr que je suis fier de ça », a-t-il répondu depuis l’aéroport, samedi, tout juste avant le retour vers Dallas. « […] Se retrouver dans le carré d’as aussi souvent est vraiment un privilège. Reste simplement à essayer d’être la dernière équipe en lice dans une de ces occasions. »

DeBoer a remporté 86 matchs de séries, à égalité avec Ken Hitchcock et Peter Laviolette au 11e rang de l’histoire de la LNH, et à une victoire du 10e rang appartenant à Jon Cooper. 

Il a gagné 17 séries quatre de sept, à égalité avec Mike Keenan au septième rang de tous les temps — une de moins que Cooper, Toe Blake et Darryl Sutter, qui partagent le quatrième rang. Scotty Bowman (47), Joel Quenneville (23) et Al Arbour (21) arrivent en tête de liste.

Il a participé à la finale de la Coupe Stanley à deux reprises : avec les Devils du New Jersey en 2012 et avec les Sharks de San Jose en 2016. Il a guidé les Sharks au troisième tour en 2019, les Golden Knights de Vegas au même échelon en 2020 et 2021, tout comme les Stars dans les deux dernières saisons. 

À son avis, le rôle d’entraîneur en séries éliminatoires n’est pas le même qu’en saison régulière. 

« J’aime le fait que tu affrontes le même adversaire et que tu peux vraiment t’investir, a dit DeBoer. Mon travail est de tout analyser et de trouver deux ou trois choses qui sont vraiment importantes pour gagner la série et m’assurer que l’équipe les comprenne et les mette à exécution. »

Tu dois également t’adapter à mesure que la série progresse. 

« Il est tout un entraîneur, tout comme le reste du personnel d’entraîneurs et tout le monde qui est impliqué, a soutenu le capitaine des Stars Jamie Benn. Ils arrivent avec un excellent plan, et nous tentons de sauter dans l’action en le mettant à l’œuvre. »

Mais ce qui importe le plus à DeBoer ne sont pas les X et les O.

« Honnêtement, ce qui m’importe, c’est le chemin parcouru quand tu te rends loin en séries, a-t-il dit. Je n’ai jamais gagné la série ultime, mais que ce soit une finale d’association ou une finale (de la Coupe Stanley), tu galvanises un groupe d’hommes au fil de ce parcours, car c’est tellement difficile et il y a tellement de sacrifices à faire, autant personnellement que sur la glace. C’est pour ça qu’on est entraîneur, il n’y a rien de mieux. »

DeBoer a développé des liens qui perdurent avec ses joueurs depuis le début de sa carrière. On a pu le voir et l’entendre au terme des deux dernières séries. 

Quand les Stars ont défait les Golden Knights dans le match no 7 de la première ronde, les caméras et les microphones nous ont permis d’être témoins de beaux moments pendant les poignées de main. Quelques-uns des anciens joueurs de DeBoer lui ont souhaité bonne chance. D’autres sont allés encore plus loin.

À un certain moment, DeBoer a serré la main des défenseurs Alex Pietrangelo et Alec Martinez, qui ont joué pour lui à Vegas, puis de l’attaquant Tomas Hertl, qui a évolué sous ses ordres à San Jose. 

Pietrangelo lui a dit : « Ma femme m’a dit que si nous n'étions pas pour gagner, elle veut que ce soit vous qui gagniez, alors bonne chance ». DeBoer a dit à Martinez et à Hertl qu’il s’ennuyait d’eux. Martinez lui a répondu : « Je m’ennuie aussi. Va en chercher une, eh? » Hertl lui a dit : « Bonne chance. Rafle tout, eh? Je vais prendre pour vous. »

Les rôles étaient inversés la saison dernière, quand Vegas a éliminé Dallas en finale de l’Ouest avant de remporter la Coupe. 

« C’est la meilleure ligue au monde dans mon esprit, a dit DeBoer. C’est la meilleure place où travailler. Je l’ai dit l’an dernier quand nous avons perdu contre Vegas. Si nous ne pouvions pas gagner, il y avait dans cette équipe plusieurs gars que j’avais dirigés et que j’espérais vraiment voir gagner. Je pense que ça se voit à travers la Ligue. Au fil des ans, tu développes plusieurs relations d’amitié dans cette ligue et il y a plusieurs personnes que tu souhaites voir gagner. »

Après le match de vendredi, DeBoer a partagé un moment avec l’attaquant de l’Avalanche Zach Parise, qui a joué pour lui au New Jersey. Plus d’une décennie plus tard, Parise a mentionné : « J’aime Pete. J’ai adoré jouer pour lui. C’est un entraîneur de première classe, et maintenant que nous sommes éliminés, je vais me ranger derrière lui et son équipe. J’ai énormément de respect pour lui. »

« C’était spécial d’entendre Zach dire ça », a affirmé DeBoer. 

Imaginez les liens que DeBoer (1179 matchs comme entraîneur en saison régulière) partagera avec le défenseur Ryan Suter (1444 matchs joués) et les attaquants Joe Pavelski (1332), Benn (1112) et Matt Duchene (1056) s’ils peuvent compléter ce parcours ensemble en remportant tous la Coupe Stanley pour la première fois de leur carrière. 

« Je pense qu’il y a plusieurs gars qui aimeraient voir ces joueurs-là atteindre le but ultime, a dit DeBoer. Il y a des personnes spéciales et des athlètes au sein de ce groupe, alors c’est assurément un facteur de motivation. »

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