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DRUMMONDVILLE – « As-tu amené tes bouchons? »

C’est la première question que nous lance le sympathique Luc Gauthier à notre arrivée sur la galerie de presse du Centre Marcel-Dionne. Le dépisteur aguerri des Penguins de Pittsburgh en a vu d’autres, et il sait prévoir le coup – contrairement à l’auteur de ces lignes.

C’est pourtant la finale du Trophée Gilles-Courteau et les Voltigeurs de Drummondville, l’équipe locale, ont les devants 2-0 face au Drakkar de Baie-Comeau. Il ne fallait pas s’attendre à une ambiance de bibliothèque.

Les craintes transmises par cette simple question se confirment rapidement.

Quelques minutes seulement après l’ouverture des portes, retentit le premier coup de klaxon. L’amphithéâtre est encore vide et les joueurs des Voltigeurs de Drummondville sont en train de s’échauffer en jouant au ballon. On comprend dès lors que la soirée sera éprouvante pour nos tympans.

Par chance, nos écouteurs coupe-son traînent au fond de notre sac à dos – les mêmes qui sont de mises lorsque Todd Angilly entonne le Star-Spangled Banner au TD Garden avant les matchs des Bruins. Pas parce qu’il fausse, mais plutôt parce que les haut-parleurs font littéralement vibrer la galerie de presse.

Mais revenons à nos moutons. Ou à nos klaxons, c’est selon.

La table a été mise lors de l’entrée en scène des joueurs pour la période d’échauffement. Plusieurs des 3600 partisans qui ont rempli les gradins, les places debout, et même les escaliers (voir photo), étaient pourtant encore au ‘tailgate’ à l’extérieur. Ça annonçait une soirée haute en émotions, et en décibels.

DrummondvilleEscalier

Puis, il y a eu le premier but des Voltigeurs. Le deuxième, le troisième et le quatrième. Tous en première période. Les locaux n’ont eu aucune pitié pour nos tympans. Ils ont fait plaisir à leurs partisans, et c’est bien tant mieux. Ça s’est finalement terminé 6-2 avec des « Olé! Olé! Olé! » et un ‘Sweet Caroline’ entonné avec grande joie.

Un sonomètre filmé à l’écran géant pendant le match a même affiché les chiffres : 112,2 décibels. Considérant que 120 décibels est le seuil de la douleur pour l’oreille humaine, c’est un niveau sonore pas piqué des vers.

« C’est un peu la même affaire à Baie-Comeau, a souligné Ethan Gauthier, des Voltigeurs. C’est vraiment plaisant de voir le soutien de la foule des deux côtés. Ça rend ça tellement le fun pour nous, les joueurs, de jouer devant des foules aussi bruyantes. On était contents de l’avoir de notre côté, ce soir. »

Tout indique que ça atteindra un tout autre niveau, mardi soir, alors que les Voltigeurs pourraient décrocher un premier titre depuis 2009 à Drummondville. Le premier arrêt qui suivra le délicieux brunch au Normandin, en matinée, sera donc la pharmacie. On fera le plein de bouchons, s’il en reste en stock.

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