Logan Maillouix - Photo Laurent Corbeil_L’Aréna du Rocket Inc

MONTRÉAL – S’adapter au hockey professionnel peut être difficile pour la plupart des joueurs faisant le saut depuis le niveau junior. 

Dans le cas de Logan Mailloux, sa première année chez les professionnels et avec le Rocket de Laval a commencé timidement. Mais, depuis le mois de décembre, l’équipe a le vent dans les voiles, et Mailloux aussi. Le défenseur âgé de 20 ans est devenu une force à la ligne bleue, en plus d’être choisi pour prendre part à la Classique des étoiles de l’AHL à San Jose en février. 

L’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec le 31e choix au total du Repêchage 2021 de la LNH à propos de ses débuts chez les professionnels, de la façon dont les entraîneurs et Arber Xhekaj l’ont aidé, de sa sélection comme joueur étoile, et plus encore. 

N.D.L.R. L’entrevue a été réalisée le 17 janvier 2024. Les questions et réponses ont été reformulées à des fins de clarté et de concision.  

Comment se passe ton adaptation au hockey professionnel?  

Logan Mailloux : On peut dire que ç’a été un lent départ, c’est certain, mais… c’était un peu le cas pour tout le monde ici, et nous avons travaillé ensemble. Ça peut paraître un peu cliché, mais on a travaillé fort et ça va mieux, maintenant. Les choses ont changé et c’est plutôt bien, jusqu’à présent.  

Quel est le principal ajustement que tu as dû faire pour t’adapter à la Ligue américaine de hockey?  

Mon jeu dans son ensemble, j’imagine. Tout se joue à très grande vitesse et tout le monde fait des jeux. On est à un pas de la LNH, ici, alors c’est très différent [du junior], c’est sûr.  

À quel point l’équipe d’entraîneurs t’a-t-elle aidé jusqu’à présent?  

Les entraîneurs sont formidables. Ils m’ont aidé à développer mon jeu grâce à plusieurs petits conseils. […] L’adaptation a été bénéfique, c’est certain. Je pense qu’il y a des choses que j’ai dû apprendre très tôt et que j’ai réussi à intégrer à mon jeu. 

Tu as été invité à la Classique des étoiles de l’AHL en février, ce qui est très impressionnant pour une recrue. Qu’est-ce que ça signifie pour toi?  

C’est assez cool. Je n’aurais pas eu d'invitation si ça n’avait pas été des gars : mes coéquipiers, le personnel et tout le monde ici. Je les remercie tous. 

Dernièrement, tu as formé une paire défensive avec Arber Xhekaj [avant son rappel par les Canadiens]. Comment s'est passée l’expérience et à quel point t’a-t-il aidé?

C’est tellement un bon joueur. Je pense qu’on a bien cliqué et que nos jeux [étaient] complémentaires sur la glace, et on [lisait] bien le jeu de l’autre. Je crois que je joue mon meilleur hockey depuis qu’il s’est joint à nous.

Comment as-tu reçu l’ovation de la foule à ton endroit, le 12 janvier à la Place Bell? [Le Rocket a battu le Moose du Manitoba par la marque de 5 à 2 et Mailloux a été nommé première étoile du match.] 

Nous avons les meilleurs partisans de la ligue, sans aucun doute. Notre aréna fait presque salle comble pour la plupart des matchs, alors c’est génial. Ils sont toujours là pour nous soutenir. C’était certainement un moment spécial, d’être sur la glace et d’entendre ça. Ça me touche beaucoup. 

Lors de l’entrevue d’après-match sur la glace, tu t’es adressé à la foule en français, ce qui est très apprécié des partisans ici. À quel point est-ce important pour toi de parler la langue?  

Ça fait partie des choses que je vis ici au quotidien. Je vis au Québec; tout est en français, ici, les gens sont francophones, et je veux apprécier leurs façons de faire et leur langue. Et ce serait génial de pouvoir continuer d’apprendre et de progresser.    

Quelles attentes as-tu envers toi-même et envers le Rocket d’ici à la fin de la saison?  

Continuer de développer l’ensemble de mon jeu sur 200 pieds, en attaque et en défense, et m’assurer de jouer de la bonne façon à chaque match. En tant qu’équipe, c’est ce qui compte le plus. On approche de la fin de la saison et on est au-dessus de la barre des ,500 après un début difficile. C’est bien qu’on ait réussi à remonter la pente. Maintenant, il faut seulement continuer d’avancer en visant les séries éliminatoires. 

Cet article a été traduit par Hélène Cloutier.