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MONTRÉAL – Qui aurait cru que Fisher Price aiderait à former les hockeyeurs de demain?

C’est une paire de patins à roulettes en plastique qui a donné à Jacob Fowler son premier avant-goût du hockey, et le gardien floridien n’a plus jamais regardé derrière lui après ce moment.

En août dernier, l’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec le choix de troisième tour de 2023 de l’équipe pour en apprendre plus sur son expérience au Repêchage, sur la possibilité de jouer à Montréal un jour et sur les origines de sa confiance en tant que gardien.

Cette entrevue a été réalisée le 30 août 2023. Les questions et les réponses ont été modifiées par souci de clarté et de concision.

Fowler à propos de ses débuts dans l’univers du hockey : 

J'ai reçu une paire de patins en plastique Fisher Price quand j’avais environ un an et je suis tombé amoureux du sport en allant aux matchs de la ligue masculine [de mon père] […] J’ai commencé en jouant à l’attaque, mais le fait que mon gardien accordait beaucoup de buts m’agaçait tellement que j’ai supplié mes parents de me laisser essayer la position de gardien. Ils m’ont laissé faire, mais je leur ai promis que je jouerais aux deux positions jusqu’à ce que je sois certain de celle que je voulais conserver. À huit ou neuf ans, je suis devenu gardien à temps plein et je n’ai jamais regardé derrière.

Fowler à propos de la réaction de sa famille suite à son repêchage par Montréal : 

Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner, évidemment. J’ai aussi de la famille éloignée [à Montréal]. Mon grand-père s’est remarié avec une Québécoise, et elle a une grande famille – frères, sœurs, cousins – et ils sont tous de grands partisans des Canadiens […] Alors, c’était assez émouvant, mais j'ai commencé à prendre un peu plus conscience de ce que ça représentait quand je m’y suis rendu. Je vais suivre un cours en français l’année prochaine, alors mon objectif est de le parler un peu mieux maintenant.

01 Photo courtoisie de Jacob Fowler

Fowler à propos de son désir de jouer sous les projecteurs de Montréal :

C’est évident qu'il est difficile de jouer à Montréal. Les partisans sont passionnés là-bas; dans toute la Ligue, il n’y a pas de partisans qui veulent autant avoir de succès que ceux de Montréal. Alors, je veux faire partie de ça. Je pense que faire partie d’un groupe de partisans aussi passionnés est quelque chose dont on rêve quand on est enfant. C'est difficile de ne pas vouloir jouer pour les Canadiens de Montréal.

Fowler explique en quoi « la pression est un privilège » :

Je pense que quand je dis que « la pression est un privilège », c’est... Si tu ne veux pas de pression, tu ne devrais pas jouer au hockey. Selon moi, si la pression est forte et que tu sens que tu devrais être nerveux, ça signifie que tu fais les bonnes choses et que les gens veulent que tu aies du succès pour que tu puisses apporter du succès externe à l'organisation.

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Fowler à propos de l’origine de sa confiance :

Je pense qu'elle me vient de toutes les fois où l’on a douté de moi et que je n’ai pas obtenu certaines opportunités et récompenses. Et tant que gardien, tu dois simplement contrôler ce que tu peux contrôler. Je ne pense pas du tout être arrogant, mais tu dois jouer avec un peu de confiance, un peu d’assurance, et tu dois dégager une énergie qui permet à tes coéquipiers de jouer avec confiance devant toi, pour que l’équipe soit meilleure lorsque c’est toi devant le filet et qu’elle donne tout pour t’aider pendant 60 minutes.

Un texte d’Evan Milner, traduit par Hélène Cloutier.

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