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MONTRÉAL – Étudiant le jour, hockeyeur professionnel le soir.

L'été que vient de connaître David Reinbacher n’avait rien d’ordinaire pour un jeune de son âge.

L’équipe de contenu des Canadiens s’est entretenue avec le 5e choix au total de la LNH en 2023 lors du Tournoi des recrues en septembre dernier, pour en apprendre davantage sur son expérience suivant le Repêchage, sur sa conciliation entre études-hockey ainsi que sur sa participation au camp des recrues.

Cette entrevue a été réalisée le 16 septembre 2023. Les questions et les réponses ont été modifiées par souci de clarté et de concision.

David Reinbacher revient sur les émotions qu’il a vécues en signant son premier contrat de la LNH au Camp de perfectionnement 2023 des Canadiens :

J’étais tellement excité de signer mon premier contrat dans la Ligue nationale de hockey. C’est un petit pas dans la bonne direction. Dans ta tête, tu te dis que tu as accompli quelque chose que peu de gens ont fait, mais, maintenant, tu dois travailler pour te joindre à l’équipe et y rester. Alors, c’était un peu des deux à la fois : de bonnes émotions, mais aussi ce sentiment de « OK, c’est le temps de me mettre au travail. »

À propos du fait d’avoir été accueilli en héros à son retour à la maison, après le Repêchage :

Je suis allé visiter des jeunes dans quelques camps. Ça se voyait tout de suite qu’ils étaient contents. Tu peux les faire sourire rien qu'en leur disant bonjour ou en leur donnant une tape dans la main. Ils te considèrent comme un modèle à suivre.

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Au sujet de l'attention énorme qu'il a suscitée après le Repêchage et du besoin de se rappeler qu'il n'a que 18 ans (au moment de l’entrevue) :

Tout au long de l’année dernière, je ne me suis jamais vu comme un gars de 18 ans. Alors, dans ma tête, je ne sentais pas que j’avais 18 ans. Mais, parfois, je dois me le rappeler et me rappeler que je peux faire des erreurs. C’est un processus que je vis en ce moment; ce n’est pas urgent. J’arrive à m’en rendre compte maintenant. J’arrive à prendre du recul et à me dire : « OK, j’ai encore 18 ans, je peux encore faire des erreurs. » Je suis un adolescent, je dois en profiter.

À propos de concilier l’école et sa carrière de hockeyeur de haut niveau :

C'est difficile. Quand je suis arrivé ici, les gars n'arrivaient pas à croire que je travaillais encore et que j'allais à l'école, en plus de jouer au hockey. En Suisse, c'est normal de faire quelque chose en dehors du hockey. C'est difficile parce que les journées sont longues. Quand je suis chez moi, la journée se termine vers 17 h ou 18 h, puis on a des devoirs à faire ou l’on doit apprendre quelque chose. Donc, ce n'est pas si facile, mais si l’on s'y habitue et si l'on planifie bien ses choses, c'est plus facile.

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Au sujet de ses débuts en Amérique du Nord effectués au Tournoi des recrues de 2023 et du fait d’avoir porté le chandail des Canadiens :

Je n’arrive pas à trouver les mots pour décrire le moment. Tu enfiles le chandail d'une équipe de la LNH, celui des Canadiens, en plus; il est tellement chargé d'histoire. C'est comme si le chandail te donnait de l'énergie. C'était vraiment spécial pour moi de porter ces couleurs.

À propos du plaisir qu'il a eu à participer au Tournoi des recrues 2023 et de l’importance de s'amuser :

Je dirais que c'est ce qu’il y a de plus important. Si tu ne t'amuses pas ou si tu ne plaisantes pas avec les gars, c'est difficile, ici. Tu dois trouver des moments pour rire et mettre tout le reste de côté parce que les matchs sont difficiles. Chacun essaie de montrer qu'il est le meilleur joueur pour l'équipe. Donc, c'est difficile, mais si les gars te soutiennent et que tu peux plaisanter un peu et te changer les idées, c'est beaucoup plus facile.

Un texte d’Evan Milner, traduit par Hélène Cloutier.

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