Trocheck_Trouba

Voici l’aspect positif après une soirée négative pour les Rangers de New York :

Une pause de deux jours pourrait être exactement ce dont ils ont besoin dans une série de deuxième tour contre les Hurricanes de la Caroline où ils avaient le plein contrôle il y a à peine trois jours.

« Je pense que c’est bon du point de vue du repos et d’une certaine réinitialisation, a mentionné l’entraîneur Peter Laviolette mardi. Ils profiteront du même repos. Ce n’est pas comme s’ils allaient jouer un autre match aujourd’hui et que nous pourrions profiter de leur fatigue. C’est égal pour tout le monde, mais je pense que c’est bien de pouvoir nous assurer que nous sommes dans le bon état d’esprit et prêts à retrouver notre jeu. »

On va voir jeudi si le repos aura porté ses fruits, à l’occasion du match no 6 au PNC Arena (19 h HE; MAX, truTV, TNT, SNO, SNE, SN360, TVAS, CBC).

New York mène encore la série 3-2, mais les Hurricanes ont remporté les deux derniers matchs. Et si le momentum se transpose d’un match à l’autre en séries éliminatoires, il n’est clairement pas du côté des Rangers présentement.

« Le désespoir est quelque chose de particulier, a dit Laviolette. Tu ne peux pas le donner à quelqu’un. Tu dois en fait le sentir et le vivre, puis tu peux jouer en conséquence. On passe au prochain match, et on réalise que la fenêtre est un peu moins grande et que l’énergie du désespoir augmente.

« On tient toujours des conversations sur le fait d’être prêts, qu’elles soient de motivation, instructrices ou systématiques. Nous avons deux jours pour remettre les pendules à l’heure. »

Mardi était la première journée. Laviolette a indiqué que les joueurs s’étaient entraînés au complexe d’entraînement, mais qu’il n’y avait pas de pratique d’équipe à l’horaire. Un entraînement complet sera plutôt tenu mercredi, avant le départ pour Raleigh.

Les Rangers vont réviser ce qui s’est mal passé dans le match no 5, mais même Laviolette a du mal à expliquer pourquoi ses troupiers étaient aussi peu convaincants avant même d’accorder quatre buts sans réplique aux Hurricanes en troisième période.

« C’est difficile de faire une bonne évaluation pour n’importe qui dans le match d’hier soir, a-t-il dit. Ce n’était qu’un match difficile pour nous et on passe à autre chose. »

CAR@NYR: Kuznetsov bat Shesterkin sur le retour

Ils doivent cependant se demander pourquoi l’avantage numérique est soudainement en panne sèche avec un rendement de 0-en-8 dans les trois derniers matchs. Ils doivent aussi améliorer leur jeu à 5-contre-5. Non seulement ils n’ont pas inscrit de but en pareilles circonstances dans le match no 5, mais ils ont été limités à 15 tirs au but. Le seul but est venu du bâton de Jacob Trouba pendant une infériorité numérique en deuxième période.

« Nous avons sacrifié une partie de notre structure en zone défensive et je pense que, par conséquent, nous travaillions fort dans certaines facettes, mais pas intelligemment, surtout tôt dans le match, a analysé l’attaquant Chris Kreider après le match no 5. Nous avons accordé beaucoup de surnombres, ce que nous n’avons pas fait dans toute la série. Nous avons commencé à rejeter des rondelles vers leur gardien au lieu de les envoyer dans des endroits où nous pouvons faire de l’échec avant. De leur côté, ils se contentent de faire des choses simples, et ça mène éventuellement à des chances de marquer et des résultats. »

Ces choses simples ont eu un effet boule de neige en troisième période, quand les Hurricanes ont inscrit trois buts dans un intervalle de 6:23.

« Nous regardons tout ça en analysant ce que nous devons faire pour être meilleurs, a dit Laviolette. Il y a différentes façons de tenter de faire ça. Je reviens aux moments où nous étions très confiants en tant que groupe. Il y a eu des matchs plus difficiles cette année, et les gars ont toujours répondu avec un bien meilleur effort dans le match suivant. »

C’est aussi un aspect positif après une soirée négative.

La tasse de café, le balado de LNH.com

Les Oilers pourront-ils terminer la saison en force?

Contenu associé