TJ Oshie future uncertain

ARLINGTON, Virginie – T.J. Oshie ne sait pas s’il pourra jouer la saison prochaine, lui qui est ennuyé par des problèmes persistants au dos.

« J’aimerais jouer l’an prochain, mais il faudra que j’obtienne un genre de garantie que mon dos ne va pas… c’est difficile de placer tout le monde dans cette situation, a déclaré l’attaquant des Capitals de Washington mardi. Que ce soit ma famille à la maison, l’équipe qui doit assembler une formation, ou encore les jeunes joueurs qui passent leur temps à être rappelés puis cédés aux mineures, j’aimerais simplement trouver une réponse et corriger le problème avant de tenter ma chance à nouveau. »

Oshie a été limité à 52 matchs de saison régulière en 2023-24 et a récolté 25 points (12 buts, 13 passes). L’attaquant de 37 ans a amassé une mention d’aide au cours de la série de première ronde de l’Association de l’Est, alors que les Capitals ont été balayés en quatre matchs par les Rangers de New York.

Il a aussi dû composer avec d’autres blessures en cours de saison, dont une commotion cérébrale qui l’a forcé à rater six matchs entre le 27 novembre et le 7 décembre, et il a pris part à la défaite de 4-2 qui a mis fin à la saison des Capitals dans le match no 4 dimanche malgré une fracture à la main gauche, provoquée par une mise en échec de l’attaquant des Rangers Matt Rempe dans le match no 3.

Ça fait maintenant deux saisons qu’Oshie est rayé de la formation à répétition en raison de son dos, qui lui cause une douleur débilitante. Il a dû ramper sur la glace après que son dos l’eut abandonné dans un match contre le Lightning de Tampa Bay le 22 février.

« Lorsque je ne suis pas en mesure de jouer, c’est que je me trouve littéralement dans un état qui me pousse à rester couché au sol et à uriner dans des bouteilles de plastique, a-t-il expliqué. C’est vraiment moche de ne pas pouvoir prendre mes enfants ou faire des choses comme ça. »

Oshie a subi une opération mineure au dos au terme de la dernière saison, mais elle ne lui a offert qu’un soulagement temporaire.

« C’était en quelque sorte un traitement à court terme, quelque chose que nous avons tenté à quelques reprises au cours de la saison, et ça m’a aidé avec certains trucs, a raconté Oshie. Ce qui se passe, c’est que je n’ai pas qu’un seul problème au dos, il y a plusieurs trucs pour lesquels nous devons trouver réponse. »

Oshie, qui a disputé son 1000e match en carrière dans la LNH contre les Canucks de Vancouver le 16 mars, a effectué plusieurs visites au chiropraticien Kerry Johnson à Apple Valley, au Minnesota, prenant notamment un « vol d’urgence » pour le voir après avoir encaissé une dure mise en échec de la part de l’attaquant des Rangers Artemi Panarin dans le match no 2. Oshie a mentionné que le Dr Johnson avait lui aussi de son côté effectué cinq voyages à Washington afin de le traiter au cours des trois derniers mois de la saison.

« Il y a eu plusieurs choses qui se sont ajoutées et que je devais faire afin que mon dos soit prêt à disputer des matchs de la LNH, a-t-il noté. Je m’ennuie de l’époque où je me présentais à l’aréna, que je prenais un café et que j’allais m’asseoir sur la table des soigneurs ou encore dans le bain tourbillon avant d’enfiler mon équipement pour aller jouer. J’ai apprécié ces moments le temps qu’ils ont duré. Ça me prend simplement un peu plus de temps maintenant. »

Oshie admet que la situation est plus difficile pour ceux qui l’entourent.

« Pour moi, les blessures font simplement partie du jeu, a-t-il expliqué. Ce n’est pas quelque chose qui me déprime, qui me frustre ou quelque chose comme ça. C’est surtout dur pour l’équipe, mes coéquipiers, ma famille à la maison. C’est différent de simplement être endolori. Une main fracturée, c’est comme une égratignure en comparaison à ce que je subissais avec mon dos. »

Il reste une saison au contrat de huit ans d’une valeur de 46 millions $ (moyenne annuelle de 5,75 millions $) qu’Oshie a paraphé avec Washington le 23 juin 2017. Il a reconnu avoir tenté de s’imprégner d’un peu de tout à la fin de la présente saison, dans l’éventualité qu’il s’agisse de la dernière d’une carrière qui se serait échelonnée sur 16 campagnes.

L’épouse d’Oshie, Lauren, et leurs enfants ont fait le voyage jusqu’à New York afin d’assister aux deux premiers matchs des séries, et il est demeuré sur la glace après que ses coéquipiers eurent regagné le vestiaire au terme du match no 4 dimanche, et il a effectué un petit tour de glace pour aller les saluer dans les gradins.

« J’ai 37 ans, alors on ne sait jamais, a souligné Oshie. Surtout avec des enfants de l’âge des miens, je voulais qu’ils soient présents, juste au cas. Mon épouse, elle souhaitait évidemment être là elle aussi, pour célébrer ou savourer en quelque sorte ces moments.

« C’est comme tout le reste, lorsque nous sommes jeunes, nous pensons que nous allons jouer pour toujours, et que ce sera fantastique, puis nous vieillissons, et nous ne savons pas ce qui peut se produire. »

Les coéquipiers d’Oshie espèrent qu’il va trouver le moyen de prolonger sa carrière d’au moins une autre saison. Il a récolté 695 points (302 buts, 393 passes) en 1010 matchs de saison régulière avec les Capitals et les Blues de St. Louis, ainsi que 69 points (34 buts, 35 passes) en 106 parties des séries éliminatoires.

Oshie a aidé Washington à remporter son unique championnat de la Coupe Stanley en 2018.

« Je suis suffisamment proche de lui pour savoir qu’il est impossible de prédire son avenir, a mentionné l’attaquant Tom Wilson. Ça n’a jamais été le cas. Il s’est battu pour chaque pouce, et pour chaque match où il est parvenu à enfiler l’uniforme, et en ressortait après avoir tout laissé sur la glace. Ce dernier match a été assez émotif, quand on s’imaginait qu’il y avait une petite chance que c’était la dernière fois que nous avions la chance de nous battre aux côtés de notre frère, de notre grand ami, de notre coéquipier. »

« J’espère qu’il va être OK, a renchéri le capitaine des Capitals Alex Ovechkin. Je sais à quel point il a parfois été difficile pour lui de jouer, mais je n’ai pas la réponse concernant ce qui l’attend. »