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NEW YORK - Alain Vigneault n'a pas manqué de souligner lundi que le moment était inapproprié pour ses troupiers de disputer un « match très ordinaire » devant leurs partisans, dimanche.
L'entraîneur des Rangers de New York savait qu'il devrait de nouveau répondre à des questions au sujet de la séquence d'insuccès de l'équipe au Madison Square Garden en séries éliminatoires.

Les Rangers n'ont pas gagné en séries chez eux depuis le 16 mai 2015 - soit depuis le deuxième match de la finale de l'Association de l'Est contre le Lightning de Tampa Bay. La séquence a atteint six défaites en succession, dimanche.
En fait, ç'a été la première question que lui a posée un journaliste new-yorkais, lundi.
« En 2017, en séries, nous avons subi une défaite. C'est un groupe de joueurs différents, une nouvelle année, était-il prêt à répondre. De toute évidence, nous n'avons pas choisi un bon moment dimanche afin de disputer un match très ordinaire. Mardi, nous aurons l'occasion de créer l'égalité 2-2 dans la série. Quiconque croit que ce groupe n'a pas à cœur les succès de l'équipe ne sait pas de quoi il parle. Nous serons plus compétitifs, nous ferons des ajustements et nous jouerons beaucoup mieux que nous l'avons fait dimanche. »
Vigneault a dit comprendre que la séquence soit devenue une source de distractions, avant le quatrième match de la série qui prendra place au Madison Square Garden, mardi (19h HE; TVA Sports, CBC, NBCSN).
« Mais pour nous dimanche, c'était un premier match à domicile en séries cette saison. Mardi, nous avons la chance de faire 2-2 dans la série », a-t-il répété.
Ce qui ajoute aux déboires des Rangers, ce sont les neuf défaites encaissées dans leurs 11 dernières rencontres à la maison en saison régulière (2-6-3).
Vigneault a dit que, comme le golfeur qui connaît une mauvaise journée, ses troupiers doivent faire le vide.
« Le golfeur qui connaît une mauvaise ronde s'attirera des problèmes s'il continue d'y penser quand il entreprendra une nouvelle ronde. Il doit s'enlever ça de l'esprit avant de rejouer.
« C'est ce que le gars qui vient de remporter le Tournoi des maîtres a fait. »
Vigneault a évoqué l'exploit qu'a signé dernièrement l'Espagnol Sergio Garcia, qui a remporté son premier titre majeur.
« Il a fait fi de toutes les déceptions qu'il a connues ou des mauvais tournois qu'il avait joués auparavant pour finalement gagner. La plupart des observateurs et des amateurs de golf le croyaient incapable de réussir. Il l'a fait. C'est la beauté du sport. Vous vous voyez offrir des occasions et c'en est une pour nous, mardi. »
Des changements?
L'entraîneur des Rangers n'a pas écarté la possibilité de procéder à des changements de personnel. À l'entraînement lundi, il avait modifié tous ses trios, mais il ne faut pas y prêter trop d'attention parce que Vigneault tente parfois de dérouter les journalistes.
Ce qui pourrait toutefois se produire, c'est que l'attaquant Pavel Buchnevich fasse son entrée en scène. Il a pris part aux exercices dans le trio composé de Mika Zibanejd et Chris Kreider, en alternance avec Jesper Fast. Buchnevich faisait également partie de la deuxième vague du jeu de puissance.
En défense, Nick Holden avait repris sa place au sein du sextuor à la place de Kevin Klein qui l'avait remplacé, dimanche.
Les Rangers ont passé beaucoup de temps à peaufiner leurs unités spécialisées, particulièrement leur attaque massive qui n'a rien fait qui vaille depuis le début de la série (0-en-10).
Vigneault, qui a de nouveau accordé beaucoup de mérite aux Canadiens pour la façon qu'ils parviennent à museler l'attaque des Rangers, n'a pas voulu renchérir aux propos qu'il avait tenus la veille selon lesquels « le quatrième trio était le meilleur de l'équipe ».
Interrogé au sujet de l'attaquant Mika Zibanejad, qui est peu visible, il a simplement répondu que « tout le monde doit être meilleur ». Zibanejad a avoué lundi qu'il peut en faire beaucoup plus.
« Quand je suis à mon mieux, je manie davantage la rondelle. J'attire les adversaires vers moi afin de faire des jeux, a-t-il souligné. Dans le moment, je serre le bâton un peu trop. On dirait que je crains davantage de commettre des erreurs que je suis enclin à tenter des jeux. »