Holtby_Korn

WASHINGTON - Lorsque le directeur des gardiens de but des Capitals de Washington Mitch Korn a soulevé la Coupe Stanley au-dessus de sa tête après avoir attendu 27 saisons dans la LNH pour avoir la chance de le faire, il n'était pas seul.
Un nombre incalculable de gardiens, d'entraîneurs et de parents qui ont profité de la présence de Korn durant ses 41 années dans le monde du hockey ont célébré avec lui. Ils sont connus sous le nom des « Enfants de Korn », et de voir leur mentor et ami soulever la Coupe Stanley ne pouvait que les réjouir.

« J'étais correct jusqu'à ce que je vois une photo de lui en train de tenir la Coupe, a dit Mike McKenna, le troisième gardien dans l'organisation des Stars de Dallas. J'ai rapidement eu les larmes aux yeux. »
McKenna, qui a commencé à travailler avec Korn après avoir été sélectionné par les Predators de Nashville en sixième ronde (172e) lors du repêchage de 2002, a écouté la fin du match de conquête de la Coupe Stanley des Capitals dans le vestiaire après avoir lui-même signé une victoire de 2-1 face aux Marlies de Toronto lors du match no 4 de la Finale de la Ligue américaine. Il savait qu'il n'était pas le seul à se réjouir des succès de celui qui a été entraîneur des gardiens pendant sept saisons chez les Sabres de Buffalo, 16 ans à Nashville ainsi que les quatre dernières à Washington.
« Mitch Korn est sans aucun doute un des entraîneurs de gardiens les plus influents de l'histoire, a dit McKenna. La plupart des amateurs connaissent son nom en raison du grand nombre de gardiens de qualité avec qui il a travaillé pour leur permettre d'atteindre la LNH, mais dans la communauté des gardiens, on le connaître pour sa capacité à maintenir des amitiés. Il y a des milliers de gardiens en Amérique du Nord qui sont des ''Enfants de Korn'' et c'est pourquoi c'est spécial de voir notre ami de New York lever la Coupe Stanley, puisque c'est tout ce qui lui manquait. »
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L'apport de Korn, 60 ans, peut être mesuré à l'aide des cinq trophées Vézina et des deux trophées Hart remportés par des gardiens qu'il a dirigés. C'est plus facile de le faire avec les 400 messages texte, les 300 courriels et la centaine de messages qu'il a reçus sur Linked dans la nuit où il a soulevé la Coupe Stanley.
« Je n'ai même pas encore regardé Twitter et Facebook, a écrit Korn dans un message texte après avoir pris 12 heures pour consulter ces messages. C'est incroyable, mais spécial. »
Le gardien des Predators de Nashville Pekka Rinne, un candidat au trophée Vézina qui a passé ses huit premières années dans la LNH sous la direction de Korn, lui a fait parvenir un courriel. Il a eu droit à une réponse rapide.
« Je suis très excité pour lui, a indiqué Rinne. Il a dirigé tant de grands gardiens. Je ne sais pas combien de trophées Vézina ses gardiens ont, sans oublier les autres honneurs. Tout ce qui lui manquait, c'était la Coupe Stanley. C'était émouvant à voir. »
L'héritage de Korn va bien plus loin que le nom des grands gardiens qu'il a dirigés, de Dominik Hasek à Buffalo, Rinne à Nashville et Braden Holtby à Washington.
« Il m'a donné une chance et ç'a changé ma vie, a dit le gardien des Blues de St. Louis Carter Hutton, dont la première saison dans la LNH a été en 2013-2014 à Nashville. J'ai attendu pour voir Mitch lever la Coupe à la télévision. »
Korn a aussi formé de nombreux entraîneurs, dont ceux des Maple Leafs de Toronto (Steve Briere), des Predators (Ben Vanderklok), des Hurricanes de la Caroline (Mike Bales), des Jets de Winnipeg (Wade Flaherty) et des Capitals (Scott Murray), ainsi que plusieurs autres dans la LAH.
Il m'a permis de mettre mon pied dans la porte, a dit Bales, qui a remporté la Coupe Stanley avec Pittsburgh à deux reprises. Je sais ce qu'est ce sentiment, donc voir Mitch faire de même est très spécial. Tout le monde dans la sphère des gardiens de but savent à quelque point Mitch a été spécial pour le sport. De le voir cimenter son héritage en inscrivant son nom sur la Coupe, j'en suis très heureux. »