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BROSSARD -Claude Julien ne sait pas quel type d'accueil on lui réservera à son retour à Boston, mercredi. Il dit toutefois ne pas fonder de grands espoirs parce qu'il y retournera dans la peau de l'entraîneur de l'ennemi juré des Bruins, les Canadiens de Montréal.
« J'ai hâte de retrouver mon épouse et les enfants. C'est ma priorité. Ce sera agréable de les revoir », a d'abord réagi Julien au sujet de son retour dans la ville où il a été à la barre des Bruins pendant presque 10 ans.

Si les retrouvailles avec les Bruins à Montréal samedi le laissait plutôt insensible, le retour à Boston s'annonce plus émotif.
« Je n'ai pas passé beaucoup de temps à penser à ça. J'espère avoir un bel accueil, mais comme je suis avec les Canadiens je n'y compte pas trop, a-t-il plus tard lancé à la blague. Une chose est assurée, ce ne sera rien de personnel. J'ai eu le sentiment au cours de mon passage d'avoir été apprécié. Peu importe ce qui va se passer mercredi, ça ne changera rien de ma perception de Boston et des partisans des Bruins. »

Remercié de ses services par les Bruins il y aura bientôt un an, l'entraîneur franco-ontarien âgé de 57 ans a souligné qu'on doit toujours chérir l'occasion de retourner dans un endroit où on a passé beaucoup de bon temps.
« J'ai eu de formidables années à Boston. J'ai été bien traité par les Bruins. Après la fin de mon association, j'ai été chanceux de joindre une autre grande organisation. C'est important de travailler avec de bonnes personnes. Je me considère choyé en ce sens.
« Même si je me retrouve de l'autre côté d'une intense rivalité, je n'ai que de bonnes choses à dire au sujet de la ville de Boston, de l'organisation et des partisans, a-t-il insisté. J'ai réellement apprécié mon passage là-bas, mais nous devons vite tourner la page dans le sport professionnel. Je l'ai fait et je me présente là-bas afin d'aller chercher les deux points de classement. »
Julien a vécu l'ivresse d'une conquête de la Coupe Stanley à Boston en 2011. Ce qu'il retiendra également de son association avec les Bruins, ce sont les liens privilégiés qu'il a pu tisser avec les entraîneurs des trois autres équipes professionnelles sportives - les Patriots de la Nouvelle-Angleterre au football, les Red Sox au baseball et les Celtics au basketball.

Julien-Stanley-Cup

« J'ai créé de belles relations avec les entraîneurs de ces équipes. Le soutien entre les équipes sportives est incroyable à Boston. Je suis un grand partisan des Patriots. Je l'étais avant d'arriver à Boston. Même chose avec les Red Sox, je les adore. Puis, j'ai eu l'occasion de prendre un café avec l'entraîneur des Celtics lors d'un voyage à Dallas. Nous avons tous développé une belle amitié. C'est un autre bon souvenir que je conserve de Boston. »