Mais cette année, peu importe les résultats obtenus en saison régulière ou en séries éliminatoires, les Maple Leafs, qui sont en mode reconstruction, sont condamnés à fêter. Fort et souvent.
Leur gâteau d'anniversaire réunira non pas 80, non pas 90, mais bel et bien 100 bougies. Ce n'est pas rien; c'est 100 bonnes raisons pour célébrer.
J'ai un aveu à vous faire. Quand j'étais haut comme trois pommes, je n'aimais pas les Maple Leafs. Mais vraiment pas.
C'était à l'époque des six équipes.
J'affectionnais les Canadiens de Montréal et les Blackhawks de Chicago. Les Canadiens à cause de Jean Béliveau et de leur rapidité et les Blackhawks à cause de Bobby Hull. Et j'appréciais Gordie Howe et les Red Wings de Detroit.
Les Bruins de Boston et les Rangers de New York ? Ils étaient tellement mauvais à l'époque qu'un peu tout le monde s'en foutait.
Les Maple Leafs? Ils n'étaient certainement pas aussi spectaculaires que les Canadiens ou les Blackhawks, mais ils avaient du succès. Beaucoup de succès malgré un style de jeu axé principalement sur la défense.
Ils n'étaient pas beaux à voir, mais ils étaient sans pareil pour compliquer l'existence de leurs rivaux.
La recette était efficace, car ils ont remporté la Coupe Stanley à quatre reprises entre 1962 et 1967.
Mais leurs années de gloire datent de tellement loin que bien des gens ont sans doute du mal à croire qu'ils ont déjà formé l'une des puissances de la LNH.
À leur manière, ils ont marqué l'histoire, les Maple Leafs.
Quand je pense aux Maple Leafs, je pense à un tas de trucs, à un tas de joueurs, à une concession, qui a marqué la ligue au fer rouge.
Je pense surtout à ...
- Dave Keon, qui a été l'un des meilleurs petits joueurs dans l'histoire de la LNH. Il était rapide, spectaculaire. Il a été aux Leafs ce que Henri Richard a été pour les Canadiens.