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NASHVILLE- Quand la LNH et adidas ont approché les Predators de Nashville pour concevoir leur chandail de la Série des stades Navy Federal Credit Union 2022 de la LNH, plusieurs concepts ont été présentés.

« Celui qui nous a tout de suite sauté aux yeux est le chandail sur lequel il était écrit "SMASHVILLE" », a raconté le président Sean Henry.
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Après avoir évalué plusieurs idées et combiné certains concepts, la LNH, adidas et les Predators se sont entendus sur le produit fini en vue du match extérieur contre le Lightning de Tampa Bay au Nissan Stadium samedi (19 h 30 HE; TVAS2, SN360, TNT).
« SMASHVILLE » est bien visible au beau milieu du chandail, et c'est la première fois qu'on utilise le surnom d'une ville sur un chandail de la LNH. Mais on a également superposé « SMASH » et « VILLE », et ajouté un médiator de guitare au beau milieu du chandail.
Ce look audacieux cadre bien avec l'esprit de la Série des stades et avec le thème de cet événement en particulier : Smashville rencontre Music City.
Quand la LNH a commencé à tenir des matchs extérieurs avec la Classique Héritage en 2003 et la Classique hivernale en 2008, l'idée était de souligner les racines du hockey.
Ces événements ont connu tellement de succès que de plus en plus de marchés ont voulu en accueillir, et la LNH a pondu le concept de la Série des stades en 2014.
La Ligue a décidé de ne pas donner un aspect rétro aux rencontres de la Série des stades. Les uniformes allaient être ornés de grosses lettres et de numéros qui peuvent être vus par les partisans rassemblés dans un stade. Pas question de décorer le terrain avec des paysages hivernaux ou des étangs gelés.
« Nous avions une vision progressiste pour cet événement », a indiqué le directeur de l'image de marque et vice-président principal de la LNH Brian Jennings. « Ça allait être un regard vers l'avenir du hockey. »
Pour comprendre la différence, pensez aux chandails portés par les Predators contre les Stars de Dallas lors de la Classique hivernale Bridgestone 2020 de la LNH au Cotton Bowl Stadium. Ils étaient inspirés des Dixie Flyers, qui ont joué à Nashville au sein de la Eastern Hockey League entre 1962 et 1971.
Les chandails « SMASHVILLE » représentent quelque chose de nouveau et ils mettent fièrement à l'avant-plan l'identité adoptée par les Predators.
« C'est quelque chose qui s'est développé du fait que le hockey est un sport robuste avec des mises en échec percutantes, donc Nashville est devenu Smashville », a expliqué David Poile, le directeur général des Predators depuis leur entrée dans la LNH en 1998-99. « Nous sommes dans le Sud, et les courses NASCAR ainsi que le football sont très populaires ici. Smashville cadrait parfaitement avec Nashville.
« Nous avons complètement acheté cette identité avec plusieurs des choses que nous avons accomplies au fil des années, et c'est la cerise sur le gâteau que de l'avoir sur nos chandails cette année. »
Les Predators ont installé de vieilles automobiles devant le Bridgestone Arena sur lesquelles ils ont peinturé les logos de leurs adversaires et ils ont invité leurs partisans à les fracasser.
Ils ont baptisé leurs abonnés de saison « les habitants de Smashville », car Smashville, ce n'est pas seulement Nashville. C'est le Tennessee. C'est le Sud. C'est n'importe quel endroit où se trouvent des partisans des Predators.
« Nous adorons Nashville, a lancé Henry. C'est notre domicile. C'est le cœur d'où nous sommes. Mais Smashville représente tout notre marché. »
Smashville, c'est aussi un état d'esprit.
« Ça indique que tout est un peu plus gros, un peu plus irrévérencieux, a soutenu Henry. C'est plus bruyant. Tu ne sais jamais ce qui va se produire à Smashville. Tu ne sais pas qui va faire une apparition sur la scène. Un soir, ça peut être Alice Cooper avec Vince Gill. Le lendemain, ça peut être Keith Urban. »
Samedi soir, il s'agira de Miranda Lambert et de Dierks Bentley durant le premier entracte, mais il y aura de nombreux artistes sur Broadway, dans le quartier de divertissement de Nashville, et également à l'extérieur et à l'intérieur du stade avant et pendant la partie.
Après tout, vous êtes à Music City. C'est la raison pour laquelle il y a un médiator de guitare sur le logo du chandail des Predators. C'est aussi pour cette raison que le design du terrain inclut trois scènes, les néons de Broadway, un chapeau de cowboy avec un bâton de hockey et une botte de cowboy avec une lame de patin.
« Je pense que ça va être extraordinaire », a affirmé le directeur principal du contenu de la LNH Steve Mayer. « C'est une ambiance complètement différente. Ce sera unique, coloré et gros. »
Il y a de la place dans la LNH pour les deux approches quand il est question de matchs extérieurs, au même titre qu'il y a de la place pour différents marchés à travers l'Amérique du Nord.
Quand Matt Duchene a joué avec les Sénateurs d'Ottawa contre les Canadiens de Montréal à l'occasion de la Classique 100 de la LNH à Ottawa le 16 décembre 2017, il portait un chandail rétro. Il s'est souvenu de la patinoire que son père avait l'habitude de faire pour lui lorsqu'il était petit dans sa ville natale de Haliburton, en Ontario.
Cette fois, le joueur de centre portera un chandail de Smashville et il ressent la même fébrilité qu'à Ottawa, mais pour des raisons différentes. Il adore la musique country et il est ami avec des vedettes du country comme Bentley, Thomas Rhett, Cole Swindell et Russell Dickerson. Lui-même chante et joue de la guitare.
« C'est génial », a lancé Duchene avec son fils de 3 ans, Beau, dans les bras. « Pour moi, il s'agit de deux de mes plus grandes passions dans la vie et de la manière dont j'ai grandi. Mon petit bonhomme adore le hockey et la musique country lui aussi. Il grandit avec ça lui aussi, donc il n'y a pas meilleur endroit pour vivre ça qu'ici. »