Il y a quatre boules numérotées de 1 à 14, et 1001 combinaisons possibles de quatre numéros. L’une de ces combinaisons (11, 12, 13, 14) oblige à recommencer le tirage. C’est ce qui permet à la LNH de diviser 1000 combinaisons parmi les 16 équipes qui n’ont pas participé aux séries éliminatoires en fonction de leurs probabilités de remporter la loterie.
En fonction du classement final de la saison régulière, et des probabilités de remporter la loterie déterminées par le Bureau des gouverneurs, chaque équipe reçoit un lot de combinaisons de quatre numéros assignées au hasard. En gros, plus vous terminez bas au classement, plus vous obtenez de billets de loterie.
Ainsi, les Sharks de San Jose (18,5%), qui ont terminé au 32e rang de la LNH, reçoivent 185 combinaisons. Les Blackhawks de Chicago (13,5%), qui ont terminé 31e, en obtiennent 135. Les Predators de Nashville (11,5%), qui ont pris le 30e rang, en ont 115. Et ainsi de suite.
Il y a deux tirages, pas un seul, et une équipe ne peut pas grimper de plus de 10 rangs. Ça signifie que seules les équipes avec les 11 meilleures probabilités peuvent remporter le premier choix. Les cinq autres ne peuvent pas.
Le premier tirage détermine le premier choix (et potentiellement un autre choix). Le deuxième tirage détermine le reste de l’ordre. Si le gagnant du premier tirage gagne le deuxième, un autre tirage est effectué.
La saison dernière, les Sharks, qui avaient terminé au 32e rang de la LNH, avaient remporté le premier tirage pour obtenir le premier choix. Ils avaient également gagné le deuxième tirage deux fois – sans surprise, considérant qu’ils avaient les plus grandes probabilités. Ç’avait donc provoqué deux autres tirages. Les Blackhawks, qui avaient terminé 31e, avaient fini par gagner pour obtenir le deuxième choix. Au final, l’ordre du repêchage n’avait pas changé. Il était resté fidèle aux probabilités.
Mais il y a une myriade de scénarios. Tellement de choses peuvent se produire.
Imaginez par exemple que les Blue Jackets de Columbus remportent le premier tirage cette année. Ils ont les treizièmes meilleures probabilités et peuvent seulement s’avancer jusqu’au troisième rang. Dans ce scénario, les Sharks seraient assurés du premier choix, et les Blue Jackets auraient le troisième.
Si San Jose ou les équipes avec les quatorzièmes à seizièmes meilleures probabilités remportent ensuite le deuxième tirage, les Sharks seraient premiers, les Blackhawks deuxièmes et les Blue Jackets troisièmes. Dans ce scénario, les Predators reculeraient du troisième au quatrième rang.
Mais imaginez maintenant que les Predators remportent le deuxième tirage. Ils obtiendraient le deuxième choix au total, et les Blackhawks glisseraient au quatrième échelon. Oui, le gagnant du deuxième tirage peut se retrouver avec un choix plus élevé que le gagnant du premier tirage.
Ça peut être compliqué, mais excitant en même temps. La LNH a décidé que ça valait la peine d’être montré à la télévision.
« Il y a un risque de tirer la même équipe qu’au premier tirage et de devoir en faire un autre, a souligné Mayer. Ce sont des choses auxquelles nous nous attendons, et nous allons laisser un laps de temps au cas où ça se produise. Nous le vivrons et nous apprendrons un peu.
« Mais en même temps, nous pensons que ce sera vraiment cool. Nous faisons tout en gardant en tête nos partisans et nous voulons leur offrir quelque chose d’un peu plus intéressant. Nous n’avons pas peur d’essayer des choses, et dans ce cas-ci, nous pensons que ça va plaire aux gens. »