Matthew Tkachuk 8.26

Matthew Tkachuk est prêt à prendre le blâme pour une autre élimination rapide des Flames de Calgary en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, même s'il n'a pas pu jouer lors des quatre derniers matchs des siens.

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Les Flames ont été éliminés en six rencontres par les Stars de Dallas lors de la série de première ronde dans l'Association de l'Ouest. Calgary s'est incliné 7-3 dans le match no 6 au Rogers Place à Edmonton, le 13 août, en accordant sept buts consécutifs après avoir pris une avance de 3-0. Les Flames étaient la sixième tête de série dans l'Ouest après avoir défait les Jets de Winnipeg en quatre parties dans une série trois de cinq en ronde de qualification de la Coupe Stanley à Edmonton, la ville hôtesse des équipes de l'Ouest.
« Ça ne peut plus se produire », a affirmé l'attaquant de 22 ans, qui a amassé deux points (un but, une passe) en six matchs des séries d'après-saison et n'a pas joué après avoir subi une commotion cérébrale dans le match no 2 contre Dallas. « Nous devons nous assurer que ça ne se produise plus. Ce qui me frustre le plus en ce moment - en plus d'avoir été à l'écart et de n'avoir rien eu d'autre à faire que d'être sur mon téléphone et d'être dans la bulle - ce sont les critiques à l'endroit de certains joueurs de mon équipe, qui doivent prendre le blâme pour tout ça.
« Je pense en particulier aux critiques envers [l'attaquant] Johnny Gaudreau et [le centre Sean Monahan]. Ça me rend fou et ça me fâche. Tout le monde était fâché contre eux en raison de leur production offensive, mais ils ont produit plus que moi, donc mettez le blâme sur mes épaules. Mon jeu est loin d'avoir été suffisant lorsque j'étais dans la formation. C'est ce qui fait le plus mal. »
Gaudreau a récolté sept points (quatre buts, trois passes) en 10 matchs des séries, mais un seul but à forces égales - dans un filet désert. Monahan a partagé la tête des marqueurs de Calgary avec le joueur de centre Sam Bennett en vertu d'une récolte de huit points (deux buts, six aides), dont trois (un but, deux mentions d'aide) à égalité numérique. Gaudreau et Monahan n'ont obtenu aucun point à 5-contre-5 face à Dallas.
« Je suis fâché de voir toutes les critiques à l'endroit de ces deux-là, qui sont des joueurs extraordinaires dans la Ligue et qui sont, par-dessus tout, de grands amis, a ajouté Tkachuk. Ça me fâche. En tant que leaders et joueurs qui font partie du noyau de l'équipe, principalement moi, nous n'en avons pas fait assez pour nous permettre d'atteindre le tour suivant et de connaître un long parcours. C'est frustrant.
« Pour y arriver, je devrai tout faire durant l'entre-saison pour revenir en étant prêt. Il ne faut pas tenir l'occasion que nous avons pour acquise, car nous ne savons pas combien d'années il reste à ce groupe. »
Tkachuk a confié qu'il était frustré d'avoir dû demeurer à l'écart en raison de sa commotion cérébrale.
« Ç'a été terrible, a-t-il dit. C'est difficile de regarder quand tu ne peux rien faire pour contribuer. Tu veux tellement être sur la glace, mais c'était impossible.
« Au final, ça fait quatre ans que nous obtenons le même résultat. Ce n'est pas plaisant. Mais pour l'avoir vu, c'était un peu différent cette fois. C'était aussi difficile, sinon plus. Tu vois ce avec quoi les joueurs doivent composer, les blessures et les petits bobos, et tu vois à quel point ils travaillent fort. Tu veux simplement être sur la glace et aller à la guerre avec eux. »
Depuis que Tkachuk est débarqué dans la LNH il y a quatre ans, les Flames ont été éliminés en première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley à trois reprises et ils ont échoué à se qualifier pour les séries en 2017-18.
Les Flames n'ont pas franchi la première ronde depuis 2014-15, quand ils avaient défait les Canucks de Vancouver avant de s'incliner contre les Ducks d'Anaheim au deuxième tour. Les Flames ne s'étaient pas qualifiés pour les séries pendant cinq campagnes consécutives auparavant.
Tkachuk est bien au fait que les résultats durant les séries pourraient conduire à des changements durant la saison morte.
« Réalistement, tout est une question de résultats, a-t-il mentionné. Nous obtenons le même résultat depuis plusieurs années maintenant. L'un des éléments positifs de cette année est d'avoir vu certains joueurs élever leur jeu d'un cran, surtout en séries, et j'ai quelques joueurs en tête.
« C'est ce que je retiens de positif. Certains joueurs ont élevé leur jeu d'un cran, mais au final, les joueurs, sur le plan individuel, ne peuvent pas nous transporter sur leurs épaules durant toutes les séries. Nous avons besoin de toute l'équipe. Si c'était une question d'individualité, nous jouerions au tennis ou au golf, pas au hockey. Nous avons tous vécu ça ensemble. Je suis très fier de la manière dont les gars ont travaillé. Le travail de notre équipe est un autre élément positif. Nous avons travaillé très fort, et c'est ce qui est encore plus frustrant. Nous sommes un groupe tissé serré et il y a tellement de bonnes personnes.
« C'est la raison pour laquelle ça fait aussi mal. Nous n'allons pas pouvoir rejouer tous ensemble à nouveau. Je ne sais pas s'il y a une année où une équipe est demeurée identique à celle de la saison précédente. C'est ce qui fait le plus mal. »