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CRANBERRY, Pennsylvanie - Le capitaine des Penguins de Pittsburgh Sidney Crosby a déclaré mardi qu'il n'a ressenti aucun symptôme de commotion cérébrale après sa chute dans la bande survenue durant la première période du sixième match de la série de deuxième ronde dans l'Association de l'Est qui a eu lieu lundi.
« Zéro », a souligné Crosby.
Un médecin des Penguins a examiné Crosby durant la première intermission et décrété qu'il n'avait pas besoin d'être retiré du match afin qu'on puisse procéder à des examens plus poussés. Crosby a disputé le reste de la rencontre contre les Capitals de Washington au PPG Paints Arena, qui s'est soldée par une défaite de 5-2.

Crosby n'a ressenti aucun symptôme mardi et il a pris part à l'entraînement tenu au UPMC Lemieux Sports Complex. On s'attend à ce qu'il soit en uniforme en vue du match no 7 qui se déroulera mercredi au Verizon Center (19h30 (HE) ; TVA Sports, CBC, NBCSN).
« Il ne devrait pas y avoir de doute à ce sujet, a dit Crosby. Je pourrais prendre 10 minutes pour vous expliquer en quoi consiste le protocole pour les commotions cérébrales et tout ça. Je n'en ai pas vraiment le goût. Je pense que c'est à vous de comprendre ces choses-là. Mais en ce qui concerne l'examen par un médecin, oui, absolument. Tout joueur qui fonce dans la bande comme ça, il y a d'abord le soigneur qui t'examine, et ensuite le médecin. C'est comme ça que ça fonctionne. »
Le protocole d'évaluation et de gestion des commotions cérébrales de la LNH est établi par le sous-comité sur les commotions cérébrales, qui est composé de spécialistes des milieux médicaux, juridiques et du hockey provenant de la LNH, de l'Association des joueurs de la LNH et des équipes. Il détaille le processus que les équipes doivent suivre en matière d'éducation, d'examen, de dépistage, d'évaluation et de gestion des commotions cérébrales.
En d'autres termes, il s'agit du livre des règlements ayant trait aux commotions cérébrales. Les Penguins ont suivi les règles quand Crosby a subi une commotion cérébrale lors du troisième match de la série, le 1er mai, et quand il a effectué un retour au jeu lors du match no 5 cinq jours plus tard, et encore quand Crosby a chuté dans la bande durant la sixième rencontre.
Pendant la première période du troisième match, Crosby a foncé au filet lors d'une attaque à deux contre un, il a perdu l'équilibre lors d'un contact initié par le capitaine des Capitals Alex Ovechkin et il a reçu un double échec à la tête du défenseur des Capitals Matt Niskanen. Crosby a raté le reste du match et l'entraîneur des Penguins Mike Sullivan a annoncé le lendemain que Crosby avait subi une commotion cérébrale. Crosby a patiné trois jours de suite, participant notamment à une séance d'entraînement complète avec contact, puis il a passé avec succès une évaluation de ses données de base avant de revenir disputer le match no 5.
Dans le protocole, on mentionne qu'il n'y pas de période minimale de temps qu'un joueur doit respecter avant de revenir au jeu après une commotion cérébrale, étant donné que la décision dépend des circonstances particulières ayant trait à ce joueur. Le joueur doit répondre à trois critères avant de revenir au jeu : il doit être complètement remis de ses symptômes de commotion cérébrale au repos, ne ressentir aucun symptôme de commotion cérébrale quand il s'exerce au niveau d'énergie requis pour disputer un match, et retrouver ses niveaux de base au chapitre neurocognitif. Le médecin d'équipe est le seul apte à permettre un retour au jeu.
Lors du sixième match, Crosby a reçu un coup de bâton au visage, s'est cogné la tête sur son coéquipier Patric Hornqvist et a lentement quitté la glace tôt en première période. Crosby a patiné vers le filet sous les yeux du défenseur des Capitals John Carlson et de Hornqvist, a accroché le gardien Braden Holtby, a chuté tête première dans la bande en fond de zone, puis s'est relevé lentement à la fin du premier engagement.
« Je patinais simplement avec force vers le filet, a indiqué Crosby. Je ne sais pas si j'ai trébuché sur un bâton ou sur quelqu'un. J'ai perdu l'équilibre en allant au filet très vite et j'ai foncé dans la bande un peu maladroitement. Je me suis senti correct. J'ai juste perdu le souffle, mais je me sentais correct. Si vous voulez un bon test pour vérifier si un joueur peut jouer, en voilà un bon. »
La LNH a commencé à déployer des dépisteurs de commotion cérébrale en tant que mesure additionnelle dans le cadre du processus qui a été adopté cette saison. Ils ont pris note de cette séquence de jeu et en ont discuté avec les Penguins.
Ce jeu ne répondait pas aux critères régissant le retrait obligatoire du match afin de procéder à un examen plus poussé.
Le protocole prévoit qu'un joueur doit être retiré du match pour examen s'il est lent à se relever ou se prend la tête après l'un ou l'autre des mécanismes suivants de blessure : un coup à la tête ou au haut du torse asséné par l'épaule d'un autre joueur, la tête qui entre en contact avec la glace après le jeu, ou un coup de poing à la tête durant un combat sans gants. Lors d'incidents menant à une blessure d'autres manières, le retrait du jeu n'est pas obligatoire. Il revient au personnel médical de l'équipe de déterminer s'il faut retenir le joueur pour lui faire subir des examens plus poussés.
« Le médecin est celui qui décide si tu dois suivre le protocole de commotion cérébrale », a noté Crosby.
C'est ce qui est arrivé.
« Le personnel médical et les dépisteurs de commotion cérébrale ont la responsabilité d'identifier les joueurs qui doivent suivre le protocole, a souligné Sullivan. S'ils déterminent qu'un joueur doit suivre le protocole, d'habitude le personnel médical m'en avise. Ça n'a pas été le cas ici. C'est donc ça le processus. »