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Tout au long des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, LNH.com va effectuer un retour sur les principaux éléments des matchs de la veille, que ce soit des statistiques étonnantes, des intrigues pertinentes en passant par les héros du jour. Voici ce qu'il faut retenir des matchs du 17 avril.

Discipline requise

Les Maple Leafs de Toronto semblent oublier comment jouer en infériorité numérique depuis quelques années quand le tournoi printanier s'amorce, et nous en avons eu une autre preuve dans leur revers de 6-4 dans le match no 4 de leur série de première ronde contre les Bruins de Boston.
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Toronto n'a accordé que deux jeux de puissance à Boston dans le match no 4, mais ces deux supériorités numériques n'ont duré au total que 2:09. Charlie McAvoy et David Pastrnak ont touché la cible en avantage numérique pour lancer les Bruins en avant et leur donner le coussin nécessaire pour résister à la poussée tardive des Maple Leafs et ainsi créer l'égalité 2-2 dans la série.

« Ils misent sur d'excellents joueurs, il ne faut pas l'oublier, mais ces deux buts ce soir, nous en avions parlé ce matin, et nous n'avons pas fait ce qui avait été discuté », a déclaré l'entraîneur des Maple Leafs Mike Babcock, en faisant allusion à une réunion assez longue tenue le matin même avec les membres des unités d'infériorité numérique. « Nous devons régler la situation. »
Cette situation perdure toutefois depuis trois printemps, les deux précédents s'étant terminés en première ronde.
Les Maple Leafs ont affiché un rendement de 70,6 pour cent (12-en-17) au cours de leur élimination en six matchs contre les Capitals de Washington en 2017, puis de 66,7 pour cent (14-en-21) dans leur série de sept matchs contre les Bruins en 2018. En quatre matchs dans la présente série jusqu'ici, leur efficacité est de seulement 54,5 pour cent (6-en-11). Si on fait le total des trois dernières années en séries éliminatoires, on arrive à un rendement de 32-en-49, soit 65,3 pour cent, au dernier rang de toutes les équipes qui ont pris part au tournoi printanier au cours des trois dernières saisons.
En saison régulière, les Maple Leafs avaient terminé au 17e rang de la LNH avec un rendement de 79,9 pour cent.
« J'ai le sentiment que nous avons été plutôt bons en infériorité numérique depuis que je suis ici, a avancé Babcock. Mais nous ne sommes pas assez bons en ce moment. Ce qui est bien, c'est que la série n'est pas terminée, alors nous n'avons pas à vivre avec cette statistique. Nous pouvons encore l'améliorer. »

Discipline requise (bis)

Les Stars de Dallas n'ont pas mis de temps à montrer aux Predators de Nashville qu'ils peuvent être redoutables en avantage numérique, et les hommes de Jim Montgomery ont créé l'égalité 2-2 dans leur série de première ronde grâce à leur jeu de puissance.
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La première période n'était pas encore terminée que les Stars avaient fait mouche trois fois en avantage numérique. Roope Hintz, Alexander Radulov et Mats Zuccarello ont procuré une avance rapide À Dallas, en plus de mettre prématurément fin à la soirée de travail du gardien des Predators Pekka Rinne.

NSH@DAL #4: Zuccarello marque le 3e des Stars en A.N.

Montgomery avait souligné après le match no 3 que les Stars devaient être plus proactifs en avantage numérique. Il avait surtout été frustré par le rendement de ses troupiers pendant un jeu de puissance à 5-contre-3 de 89 secondes qui s'était terminé sans but.
Klingberg assure que le message a été reçu.
« C'est facile de dire que oui, parce que nous avons marqué trois buts, a mentionné Klingberg. Je pense toutefois que nous avons créé différentes choses, des tirs et des retours qui les ont forcés à se retourner pour récupérer la rondelle, et c'est alors que nous avons pu fabriquer nos jeux. Nous avons envoyé la rondelle au filet, et nous étions en mode attaque. »
Le soulagement était grand du côté des Stars de voir cette facette du jeu débloquer, eux qui montraient un rendement de 1-en-13 au cours des trois premiers matchs en supériorité numérique.
« Ça peut nous donner du momentum, a avancé le défenseur des Stars Esa Lindell. C'est surtout la manière dont nous avons géré le jeu de puissance. Ça peut faire une grande différence, comme ce fut le cas aujourd'hui. Les deux premiers buts ont eu un impact sur notre jeu et ils ont permis à la foule de s'animer. »

Grubauer et Smith donnent tout un spectacle

Le match no 4 entre l'Avalanche du Colorado et les Flames de Calgary a duré 70 minutes, au cours desquelles les deux équipes ont décoché un total de 89 lancers, plusieurs d'entre eux représentant d'excellentes chances de marquer.
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Si seulement cinq buts ont été marqués dans ce gain de 3-2 de l'Avalanche en prolongation, c'est que les gardiens ont été tout simplement époustouflants.
Le gardien de l'Avalanche Philipp Grubauer a permis au match de se poursuivre en réalisant un petit miracle devant Mikael Backlund en prolongation. Backlund a pris son temps alors qu'il se trouvait à l'embouchure du filet, devant une cage béante alors que Grubauer se trouvait étendu de tout son long sur le ventre.
Lorsque Backlund a finalement soulevé le disque en direction du filet, Grubauer a soulevé son patin pour stopper la rondelle avec le bout de sa jambière.

CGY@COL, Gm4: Grubauer vole un but en surtemps

« Un arrêt désespéré », a admis Grubauer.
« Je tentais de m'éloigner quelque peu pour me donner de l'espace pour soulever le disque, a décrit Backlund. Il a bien anticipé le jeu, a soulevé sa jambe et a réussi un bel arrêt. »
De l'autre côté, Smith a frustré les joueurs de l'Avalanche jusqu'en troisième période. Il a finalement cédé devant J.T. Compher, mais pas avant d'avoir réalisé un arrêt sensationnel devant Matt Calvert quelques secondes auparavant.
Sa victime de prédilection a toutefois été Gabriel Landeskog, qu'il a frustré deux fois plutôt qu'une avec des arrêts spectaculaires.

CGY@COL #4: Smith réalise un superbe arrêt

« Ce qui importe c'est la victoire », a noté Smith, qui a repoussé 99 tirs à ses deux derniers matchs. « Je ne suis qu'un rouage de l'engrenage. C'est bien de connaître du succès sur le plan personnel, mais si vous n'obtenez as les résultats, ça importe peu. Il faut en faire plus. Cette défaite fait mal, surtout que nous avions l'avance avec moins de 10 minutes à faire en troisième. »