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Ça chicotait Carey Price déjà en mars. Six mois plus tard, ça lui triture encore les méninges.

Le gardien demeurera tenaillé par le doute tant qu'il n'aura pas stoppé un premier tir dans un véritable match de hockey.

Heureusement pour lui - et pour les partisans des Canadiens de Montréal, l'attente achève.

« Ça fait une éternité », a-t-il lancé dernièrement en entrevue à LNH.com.

Apprivoiser l'incertitude n'est pas l'apanage des athlètes, principalement quand il s'agit de blessures. Dans le cas de Price, qu'on dit complètement rétabli de la blessure « au bas du corps » (genou droit) la plus médiatisée dans la LNH la saison dernière, son appréhension est légitime.

Son dernier match remonte au 25 novembre, l'an dernier. En mars, il était presque prêt à renouer avec l'action. On a plutôt décidé d'emprunter la voie de la prudence, compte tenu que les Canadiens n'étaient plus dans le coup pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires.

Le déblocage psychologique tant attendu se fera donc dans le cadre du tournoi de la Coupe du monde, devant le filet d'Équipe Canada. (NDLR : Le premier match préparatoire du Canada, face aux États-Unis, a lieu le 9 septembre au Nationwide Arena de Columbus). Ce qui est une excellente chose.

Que Price soit rassuré au plus tôt ne l'aidera qu'à être plus prêt à entreprendre la saison de la LNH en octobre.

Sa confiance sera décuplée s'il mène de plus le Canada vers les grands honneurs.

S'il devait, par comble de malchance, se blesser de nouveau. Eh bien, au moins, les dirigeants des Canadiens sauraient à quoi s'en tenir beaucoup plus tôt que la saison dernière…