Plusieurs équipes éprouveraient des difficultés si elles devaient perdre les services de leur meilleur joueur pendant la majeure partie de la saison, comme le Lightning de Tampa Bay l'a appris lorsque le centre Steven Stamkos s'est blessé le 15 novembre.
Price s'est blessé au genou le 25 novembre 2015, et les Canadiens ont commencé à piquer du nez, avant de complètement s'effondrer, comme l'a illustré Bergevin. Leur gardien est toutefois de retour, et Price est la principale raison qui explique pourquoi Montréal est de retour en séries éliminatoires.
Price occupe le quatrième rang de la LNH au chapitre du pourcentage d'arrêts (,924) et de la moyenne de buts alloués (2,23) et le cinquième pour les victoires (36) après avoir surmonté sa pire séquence de deux mois depuis qu'il est devenu le gardien partant à Montréal en 2009-10.
Les Canadiens ressentent un sentiment différent lorsqu'ils jouent devant Price. Il est indéniablement leur véritable leader et personne ne le conteste, pas même le capitaine Max Pacioretty.
« Le réparateur »
Julien a été embauché pour remplacer Therrien le 14 février. Montréal détenait une avance confortable au sommet de la section Atlantique, mais certains signaux d'alertes étaient évidents. Les Canadiens avaient perdu six de leurs sept plus récents matchs et n'avaient signé que six gains en temps réglementaire à leurs 26 derniers duels lorsque Julien s'est vu confier les rênes de l'équipe. Il s'est immédiatement mis au travail.
« Je ne panique pas, a récemment déclaré Julien. Je répare les choses. »
Cette déclaration a mené certains partisans à Montréal à surnommer Julien « le réparateur », puisque les Canadiens forment une équipe différente sous ses ordres. Après avoir perdu deux des trois premiers matchs avec Julien derrière le banc, les Canadiens ont conservé un dossier de 12-3-1 au cours de leurs 16 rencontres suivantes.
L'infériorité numérique se replace
L'une des premières choses que Julien a réparées est l'infériorité numérique, une unité qui occupait le 22e rang de la LNH à 79,4 pour cent. Il a hérité d'un système passif qui accordait beaucoup trop de temps et d'espace à l'adversaire et l'a transformé en un système agressif qui applique de la pression sur la rondelle afin de forcer l'adversaire à prendre rapidement des décisions.
Cela a fonctionné : sous les ordres de Julien, l'infériorité numérique montre un rendement de 87,2 pour cent, bon pour le cinquième rang dans la LNH au cours de cette période.
La plupart des déboires de Price entre la mi-décembre et la mi-février peuvent être attribués aux problèmes de l'équipe à court d'un homme. Son pourcentage d'arrêts à forces égales au moment du changement d'entraîneur était de ,934, mais de seulement ,852 en infériorité numérique, ce qui lui conférait le 25e rang parmi les gardiens de la LNH qui avaient disputé au moins 25 parties en date du 14 février.
Depuis l'arrivée de Julien, le pourcentage d'arrêts de Price à égalité numérique s'est légèrement amélioré à ,944, mais il présente depuis un pourcentage d'arrêts de ,929 en infériorité numérique, au quatrième rang des gardiens ayant pris part à au moins 10 parties.
Le réveil du capitaine