Poolers : Wahlstrom prend du galon chez les Islanders

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse, et quelques autres dont la valeur est en baisse et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

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EN HAUSSE

Oliver Wahlstrom, Islanders de New York (A) : Jeudi contre les Bruins de Boston, Wahlstrom sera en quête d'au moins un point dans un cinquième match de suite (trois buts, deux passes). Au cours des six derniers matchs des Islanders, l'attaquant de 20 ans est leur meilleur marqueur avec six points, dont quatre buts, affichant un différentiel de plus-2 et 15 tirs. L'attaquant Anders Lee a été opéré au ligament croisé antérieur et ratera le reste de la saison, ce qui offre une belle occasion aux jeunes attaquants des Islanders de montrer de quel bois ils se chauffent, et Wahlstrom est l'un de ceux-là. Depuis que Lee est absent, Wahlstrom est le quatrième attaquant le plus utilisé en moyenne sur le jeu de puissance (2:38), une facette du jeu où il peut utiliser son excellent tir et ses atouts offensifs. Dans la foulée de la blessure à Lee, le directeur général Lou Lamoriello a laissé entendre que les Islanders pourraient s'améliorer par le biais d'une transaction - notamment avec l'acquisition d'un attaquant - mais d'ici à ce que ça se produise, Wahlstrom voit sa valeur grimper auprès des poolers.

Matt Grzelcyk, Bruins de Boston (D) : Grzelcyk a raté 11 matchs entre le 29 janvier et le 2 mars en raison d'une blessure au bas du corps, mais son retour au jeu se passe bien. Depuis le 5 mars, il a récolté six points, dont cinq passes, en huit rencontres, mais ce qu'il est également important de noter dans son cas, c'est qu'il a repris les rênes de la première vague du jeu de puissance, un rôle qui a appartenu à Charlie McAvoy durant son absence. Ç'a permis au défenseur américain d'obtenir quatre de ses six points en avantage numérique. Grzelcyk a également contribué dans d'autres autres catégories durant cette séquence, comme le différentiel (plus-2) et les tirs (26). Le jeu de puissance des Bruins affiche une excellente efficacité de 25 pour cent, donc tant que Grzelcyk va demeurer sur la première unité avec les Patrice Bergeron, Brad Marchand et David Pastrnak, il va représenter une bonne option pour les poolers.
Juuse Saros, Predators de Nashville (G) : À l'image des Predators, Saros connaissait une saison difficile avant de se blesser au haut du corps le 2 mars dernier. Or, depuis son retour au jeu, le gardien finlandais est parvenu à renverser la vapeur. Il a obtenu trois des quatre derniers départs de Nashville et il a été particulièrement impressionnant contre les Panthers de la Floride, jeudi et samedi dernier, réalisant 40 et 47 arrêts dans une victoire de 2-1 et une défaite de 2-0, respectivement. Saros a poursuivi avec un jeu blanc de 31 arrêts contre les Red Wings de Detroit, mardi, ce qui lui confère un dossier de 2-1-0 avec une moyenne de buts alloués de 0,67 et un pourcentage d'arrêts de ,983 en trois matchs depuis son retour. L'échantillon est mince, mais les Predators, qui ont gagné quatre de leurs cinq dernières parties, vont se mesurer aux Red Wings ou aux Blackhawks de Chicago à six reprises au cours des huit prochaines rencontres. Ce sont des adversaires prenables pour Nashville, donc ça augure bien pour Saros.

EN BAISSE

Nikita Gusev, Devils du New Jersey (A) : Tous les poolers savent que Gusev connaît une saison difficile, mais ceux qui l'ont acquis à bas prix dans l'espoir qu'il se relance en deuxième moitié de campagne seront déçus d'apprendre que Gusev a été retranché lors des deux derniers matchs du New Jersey. Depuis le 27 février, le Russe n'a récolté qu'un seul point, alors que l'entraîneur Lindy Ruff l'a rayé de sa formation dans sept des 15 rencontres pendant cette période. Plus inquiétant encore, Gusev a été le quatrième joueur le moins utilisé en moyenne (12:30) chez les Devils durant cette mauvaise séquence. Une saison à oublier pour Gusev… et pour les poolers qui ont misé sur lui.
Torey Krug, Blues de St. Louis (D) : Krug a récolté une seule mention d'aide à ses huit dernières sorties, séquence au cours de laquelle il a affiché un différentiel de moins-6 et décoché un lancer ou moins à quatre reprises. Avant cette mauvaise séquence, Krug avait amassé 15 points, dont 14 aides, en 24 matchs, un rendement acceptable, bien qu'en deçà de ce à quoi il nous a habitués au cours des dernières saisons. Ça veut donc dire que Krug pourrait rebondir éventuellement, surtout qu'il est le deuxième joueur le plus utilisé des Blues cette saison (22:46) et qu'il dirige la première unité du jeu de puissance. St. Louis va toutefois croiser le fer avec le Wild du Minnesota (trois fois), l'Avalanche du Colorado (deux) et les Golden Knights de Vegas (deux) - trois des dix meilleures défensives de la LNH et des dix meilleures équipes en infériorité numérique cette saison - au cours des deux prochaines semaines. Ça pourrait donc être un peu plus difficile pour Krug de s'inscrire à la feuille de pointage.
Devan Dubnyk, Sharks de San Jose (G) : Dubnyk n'a pas gagné à ses trois derniers départs (0-3-0), accordant 11 buts durant cette période, dont neuf lors de ses deux derniers matchs, deux défaites contre les Blues et les Golden Knights. Martin Jones, avec qui Dubnyk doit compétitionner pour obtenir des départs, fait mieux que lui présentement, alors qu'il a maintenu un dossier de 2-0-1 et maintenu un pourcentage d'arrêts de ,967 et une moyenne de buts alloués de 1,30 à ses trois dernières rencontres. Depuis le début de la saison, les Sharks optent pour le gardien qui leur donne les meilleures chances de l'emporter, donc on pourrait voir Jones avoir l'avantage dans les prochains jours si ses bonnes performances se poursuivent. Dans tous les cas, San Jose disputera deux séquences de deux matchs en autant de jours lors de ses six prochaines rencontres, donc Dubnyk ne devrait pas obtenir un maximum de départs dans ce contexte.