Prêt à rebondir : Patrice Bergeron - Malgré le fait qu'il ait tiré au but plus de 300 fois pour la première fois de sa carrière (302), Bergeron a connu une saison décevante au chapitre des statistiques offensives, mais les poolers peuvent s'attendre à ce que le centre de L'Ancienne-Lorette rebondisse en 2017-18. En effet, son pourcentage de tirs de 7,0 pour cent était inférieur de 3 pour cent à celui qu'il avait affiché depuis le début de sa carrière, et une blessure au bas du corps subie en tout début de saison a semblé l'ennuyer jusqu'à Noël, alors qu'il a été limité à 10 points (cinq buts, cinq passes) à ses 34 premiers matchs. Il a ensuite maintenu un rythme d'un point par match, et il ne faudrait pas s'étonner de voir Bergeron atteindre le plateau des 30 buts pour la troisième fois en cinq saisons, et d'être l'un des joueurs les plus utiles dans les ligues multicatégories qui tiennent compte des mises en jeu.
Espoir à surveiller :Charlie McAvoy - Le 14e choix au total du repêchage 2016 a choisi de passer chez les professionnels après sa deuxième saison à l'Université de Boston, et après quatre parties dans la LAH, il a été rappelé par les Bruins en vue des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Appelé en renfort en raison d'une ligne bleue décimée, McAvoy n'a pas seulement semblé à l'aise, il a été l'un des meilleurs joueurs des siens en première ronde contre les Sénateurs d'Ottawa. Il a été le deuxième joueur le plus utilisé des siens (26:11 par match) derrière le capitaine Zdeno Chara, en plus de récolter trois points, dont deux sur le jeu de puissance, en six rencontres. Il sera de la formation partante des Bruins pour le match d'ouverture, et il pourrait s'approcher du cap des 40 points à sa saison recrue.
Situation des gardiens : Tuukka Rask est l'homme de confiance des Bruins, et il ne fera face à aucune compétition, alors que son adjoint sera à nouveau Anton Khudobin. Rask représente l'une des options les plus sûres pour les poolers, lui qui n'a pas signé moins de 31 victoires à chacune de ses quatre dernières saisons, sans afficher de pourcentage d'arrêts inférieur à ,915. Les Bruins ont terminé au deuxième rang pour les tirs accordés par match dans la LNH en 2016-17 avec une moyenne de 26,8. Cela aide Rask à se classer parmi les meneurs de la ligue pour les blanchissages presque chaque année, lui qui en a réussi huit la saison dernière et 27 à ses cinq dernières saisons.