Ilya Kovalchuk, Canadiens de Montréal (A) : Lorsqu'un joueur fait ses débuts avec une nouvelle équipe, l'adrénaline et le désir de faire bonne impression ont souvent un impact positif sur son rendement offensif. Et parfois, c'est suivi d'un petit passage à vide lorsque la poussière commence à retomber. C'est ce à quoi on assiste avec Kovalchuk. Après avoir amassé près d'un point par match (0,90) à ses dix premières rencontres avec les Canadiens au mois de janvier, Kovalchuk a seulement trois points (un but, deux passes) en 10 rencontres depuis le début du mois de février. À ses débuts avec Montréal, il était employé avec Tomas Tatar et Phillip Danault, puis il a ensuite régulièrement côtoyé Nick Suzuki, le deuxième attaquant le plus productif des Canadiens depuis le début de l'année 2020. Mais mardi face aux Red Wings de Detroit, Kovalchuk évoluait aux côtés de Max Domi et d'Artturi Lehkonen, des compagnons de trio un peu moins intéressants quand on considère qu'ils sont eux aussi au ralenti actuellement. Le temps de jeu du Russe a d'ailleurs diminué au cours des dernières rencontres. Kovalchuk était souvent employé au-dessus de 20 minutes par rencontre à ses débuts avec les Canadiens, mais au cours des trois derniers matchs, il n'a pas joué plus de 16:54.
Alex Goligoski, Coyotes de l'Arizona (A) : Goligoski a entamé la saison en lion. Jusqu'à la fin de l'année 2019, il a maintenu une moyenne de 0,55 point par rencontre et a été le défenseur le plus productif des Coyotes avec 23 points (trois buts, 20 passes) et un différentiel de plus-6. Or, depuis le début de l'année 2020, il a grandement ralenti, n'ayant amassé que six points (un but, cinq mentions d'aide) en 21 matchs. Goligoski a en outre obtenu seulement un point sur le jeu de puissance, alors qu'il en avait obtenu neuf avant le 31 décembre dernier. Il s'agit simplement d'un retour à la normale pour le joueur de 34 ans, qui n'a pas franchi le plateau des 40 points depuis la saison 2013-14 (42), alors qu'il était en voie d'en amasser près de 45 avant le jour de l'An.
Frederik Andersen, Maple Leafs de Toronto (G) : Andersen est au cœur d'une très mauvaise séquence, lui qui a perdu ses trois derniers départs et n'a pas gagné depuis le 29 janvier, étant blessé au cou entre-temps. Au cours de sa série de défaites (0-3-0), Andersen a conservé une moyenne de 4,42 et a accordé 13 buts, le plus haut total dans la LNH. Le calendrier des Maple Leafs ne sera pas une partie de plaisir au cours des prochains jours, avec des affrontements face aux Penguins de Pittsburgh, qui ont écrasé les Maple Leafs 5-2 mardi, aux Hurricanes de la Caroline, au Lightning de Tampa Bay, aux Panthers de la Floride et aux Canucks de Vancouver. Année après année, Andersen est l'un des gardiens les plus utilisés dans la LNH, mais l'acquisition de Jack Campbell devrait venir diminuer sa charge de travail d'ici à la fin de la saison, surtout avec les déboires qu'il connaît actuellement.