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Chaque jour, l'équipe des experts en pools de hockey du LNH.com effectue un survol des différentes formations qui vont s'affronter et identifie certains joueurs qui pourraient se démarquer et connaître du succès.

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Blake Coleman, Devils du New Jersey (A): L'attaquant de 27 ans sera en quête d'un point dans une cinquième sortie de suite, alors qu'il cumule deux buts et deux aides au cours de cette séquence. Coleman patine au sein d'un trio capable de s'inscrire à la feuille de pointage aux côtés de Travis Zajac et de Nikita Gusev. D'ailleurs, ce dernier fait bien avec trois points (deux buts, une aide) à ses quatre dernières sorties. Coleman donnera un bon coup de main aux poolers dans les ligues multicatégories, alors qu'il a distribué 18 mises en échec au cours de sa séquence de points, en plus de bloquer en moyenne un lancer par rencontre. Il risque toutefois de ne pas conférer aux poolers des points en avantage numérique, car il n'est pratiquement jamais utilisé dans cette situation depuis le début de la saison.
Tyler Ennis, Sénateurs d'Ottawa (A) : Le nom d'Ennis n'est pas celui qui résonne le plus auprès des poolers, et pourtant, il connait un bon mois de novembre. Depuis le 4 novembre, l'attaquant de 30 ans est à égalité au deuxième rang des marqueurs d'Ottawa avec sept points (trois buts, quatre passes) en 10 rencontres et il est le quatrième joueur le plus employé sur le jeu de puissance (26:05). Face aux Rangers de New York, il évoluera à la gauche de Chris Tierney et de Colin White à 5-contre-5, des compagnons de trio qui pourraient l'aider à poursuivre sur sa lancée. Ennis n'a jamais inscrit plus de 22 points en une saison depuis cinq ans, donc on parle ici d'une option temporaire pour les poolers, mais les Rangers forment la quatrième pire défensive de la Ligue (3,47 buts accordés par match), ce qui ne nuira pas à Ennis et aux Sénateurs.

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Marcus Pettersson, Penguins de Pittsburgh (D): Jeudi face aux Islanders de New York, Pettersson et son coéquipier Brian Dumoulin ont été les deux défenseurs les plus employés sur le jeu de puissance en l'absence de Kris Letang et de Justin Schultz (Dumoulin : 2:20; Pettersson : 2:19). Les Penguins ont conservé une efficacité de 0-en-3 avec l'avantage d'un homme, mais ils affrontaient la meilleure défensive de la LNH et un gardien au sommet de son art en Thomas Greiss. Le scénario pourrait être fort différent vendredi contre les Devils, qui font partie du dernier tiers de la Ligue au chapitre de l'efficacité en désavantage numérique (75 pour cent). Pourquoi choisir Pettersson avant Dumoulin? Parce que ce dernier est le troisième joueur le plus utilisé des Penguins à court d'un homme depuis le début de la saison (39:36), ce qui pourrait éventuellement lui nuire au chapitre des déploiements en zone offensive et en supériorité numérique. En revanche, Pettersson est beaucoup plus utilisé en zone offensive (60,18 pour cent) et il pourra également donner un coup de main aux poolers dans les ligues multicatégories. Depuis le début de la campagne, il distribue en moyenne près de deux mises en échec par partie et bloque plus d'un lancer par match.
Kaapo Kakko, Rangers de New York (A) : La recrue tentera d'obtenir au moins un point dans un quatrième match consécutif. Kakko a amassé cinq points, dont trois buts, à ses trois derniers matchs, et trois de ces points ont été obtenus sur le jeu de puissance, où il évolue sur la première vague. En neuf matchs depuis le début du mois de novembre, les Rangers ont marqué au moins un but en avantage numérique à cinq reprises, ce qui joue en faveur de Kakko et des gros canons de l'équipe.