Ironiquement, la blessure de Larkin signifie que plus aucun joueur du premier trio des Red Wings en début de saison ne rejouera pour l'équipe cette année. Tyler Bertuzzi n'a pas enfilé les patins depuis le 30 janvier et il pourrait devoir être opéré au haut du corps prochainement, a indiqué l'entraîneur-chef Jeff Blashill cette semaine. Bertuzzi avait amassé sept points en neuf matchs cette année.
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Anthony Mantha complétait le premier trio, mais il a été échangé aux Capitals de Washington à la date limite des transactions en retour de Jakub Vrana, Richard Panik, d'un choix de première ronde en 2021 et d'une sélection de deuxième tour en 2022.
Pour une deuxième saison de suite, Larkin ne générait pas une production à tout casser, lui qui avait amassé 23 points, dont neuf buts, en 44 matchs. Il s'agissait de sa deuxième pire moyenne de point par match depuis la saison 2016-17, sa deuxième dans la LNH. Surtout, on est très loin de la campagne 2018-19, quand il avait récolté 73 points en 76 parties, dont 32 buts.
Beaucoup de poolers ont sauté sur Larkin après cette saison 2018-19, mais on ne peut pas dire qu'il a été très payant. Il a amassé 20 points de moins la saison suivante.
Alors, qui est le vrai Larkin? Difficile à dire. Il n'est pas très bien entouré à Detroit, une concession qui est loin d'avoir terminé sa reconstruction. Surtout, il n'y a pas de solution de rechange lorsqu'un de ses ailiers tombe au combat, et sa production est inévitablement affectée. Cette année, c'est Bertuzzi qui a raté une bonne partie de la saison, alors qu'en 2019-20, c'était Mantha. En 2018-19, Mantha avait aussi été blessé sérieusement, mais Larkin avait pu compter sur le vétéran Gustav Nyquist, qui avait amassé 49 points en 62 parties avant d'être échangé à la date limite des transactions.
Cette saison, Larkin a évolué à cinq contre cinq pendant au moins 20 minutes avec 12 joueurs différents. Avec si peu de stabilité, difficile d'être performant. Les Red Wings ont plusieurs jeunes espoirs, mais ils semblent encore loin d'avoir un impact dans la LNH.
Pour les poolers à long terme, la situation de Larkin ne changera pas l'an prochain. Il sera à nouveau le joueur le plus surveillé à Detroit et on peut douter qu'il puisse retrouver un rythme de production digne de sa saison 2018-19, même si l'arrivée de Vrana et le retour en santé de Bertuzzi devraient aider. Dans les pools où le différentiel des plus et des moins est inclus dans le système de pointage, le joueur de centre de 24 ans est tout sauf payant, lui qui affiche un rendement de moins-35 lors des deux dernières saisons, au 11e rang parmi les pires différentiels de la LNH.
À Rasmussen de s'illustrer
En l'absence de Larkin, Blashill s'est tourné vers le jeune Michael Rasmussen pour prendre la relève sur le premier trio en compagnie de Vrana et Filip Zadina. Le joueur de centre de 22 ans avait été repêché par les Red Wings au neuvième rang en 2017, et il a disputé sa première saison dans la LNH à 19 ans, quand il avait amassé 18 points en 62 parties.
Toutefois, une blessure au dos l'a forcé à rater les deux premiers mois de la dernière campagne, et il a finalement passé toute la saison dans la Ligue américaine de hockey, où il a amassé 22 points en 35 matchs.
