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Les blessures font partie de la réalité de la LNH, et elles sont un facteur déterminant dans la saison des poolers. Elles ont évidemment un impact direct sur le rendement des joueurs qui tombent au combat, mais elles offrent la chance à certains joueurs de se faire valoir. Tout au long de la saison, je donnerai une mise à jour du statut des joueurs blessés des différentes équipes de la LNH, tout en analysant lesquels de leurs coéquipiers verront leur rendement fluctuer en leur absence.

Brock Boeser, Canucks de Vancouver (quatre à six semaines en date du 6 mars)
La jeune sensation des Canucks a été victime d'un bête accident lundi contre les Islanders de New York alors qu'il s'est blessé en entrant en collision le dos en premier avec la porte du banc des joueurs, laissée ouverte pendant l'action. Boeser formait un excellent trio avec Bo Horvat et Brendan Leipsic, ce dernier ayant été acquis à la date limite des transactions des Golden Knights de Vegas. Leipsic a récolté cinq points (deux buts, trois passes) en trois matchs depuis son arrivée, mais il pourrait ralentir avec l'absence du prolifique Boeser sur son trio. Il sera intéressant de voir à qui l'entraîneur Travis Green va confier le mandat de remplacer le candidat au trophée Calder avec Horvat et Leipsic. La logique voudrait que ce soit un jeune joueur qui hérite de cette responsabilité, et le candidat idéal pourrait être Jake Virtanen, le choix de première ronde de l'équipe en 2014 qui doit en montrer plus offensivement pour demeurer dans les plans de l'équipe au cours de leur reconstruction. L'autre nom sur cette courte liste est celui de Nikolay Goldobin, qui a obtenu quelques auditions avec les jumeaux Sedin depuis le début du calendrier.

Max Pacioretty (quatre à six semaines en date du 5 mars) et Victor Mete (six semaines en date du 5 mars), Canadiens de Montréal
L'absence du capitaine du Tricolore, combinée à celle de Charles Hudon depuis quelques matchs, a ouvert la porte à différentes expérimentations au sein des trois premiers trios de l'équipe. L'un des éléments constants est toutefois la présence du jeune Nikita Scherbak sur l'une ou l'autre de ces unités. Surtout employé avec le centre Philip Danault récemment, Scherbak a amassé seulement une mention d'aide en quatre matchs depuis son dernier rappel, mais rappelons qu'en raison de son rappel effectué avant la date limite des transactions, Scherbak est assuré de terminer la saison à Montréal. Les dirigeants de l'équipe voudront donc assurément voir comment il peut se débrouiller dans un rôle offensif d'ici la fin du calendrier.

L'absence de Pacioretty et celle de Mete font en sorte que les deux vagues du jeu de puissance sont aussi chamboulées. Le nouveau venu Mike Reilly obtient la chance de montrer ce qu'il sait faire, lui qui est employé sur la première vague de l'avantage numérique en compagnie de Jeff Petry à la ligne bleue. Reilly a amassé quatre mentions d'aide en quatre parties avec le Tricolore depuis la transaction qui l'a amené à Montréal depuis le Wild du Minnesota, mais aucun de ces points n'a été récolté en supériorité numérique. On a aussi vu les jeunes Scherbak et Daniel Carr à l'attaque et Rinat Valiev en défense passer du temps sur le jeu de puissance, toujours au nom des expériences, mais les poolers ne doivent pas entretenir trop d'attentes de ce côté.
Charlie McAvoy, Bruins de Boston (au moins quatre semaines en date du 6 mars)
L'absence de McAvoy fait en sorte que les paires de défenseurs des Bruins ont dû être remaniées. La place de McAvoy aux côtés de Zdeno Chara à forces égales a été confiée à Brandon Carlo, et ce duo se verra confier des tâches plus résolument défensives. Torey Krug se retrouve quant à lui avec Nick Holden, qui représente de son côté une option intrigante pour les poolers. Aux côtés de Krug, il amorcera la majorité de ses présences en zone offensive, et il va de plus hériter des miettes que Krug va lui laisser sur la deuxième vague de l'avantage numérique. Holden a amassé trois points en trois matchs, dont deux en avantage numérique. Il ne faut pas oublier que Holden a récolté 34 points pas plus tard que la saison dernière avec les Rangers, il n'est donc pas dépourvu de flair offensif.