Penguins game 3

SAN JOSE - Après avoir déploré le mauvais état de la glace samedi, ce n'était sans doute pas une coïncidence si les Penguins de Pittsburgh se sont entraînés au SAP Center, dimanche, peu de temps après Sharks de San Jose eurent tenu une séance très facultative à leur complexe d'entraînement situé non loin de là.

Les équipes ont peaufiné leur préparation en prévision du quatrième match de la Finale de la Coupe Stanley, lundi (20h HE; TVA Sports, CBC, NBCSN). Les Penguins mènent la série 2-1.
Qualifiant la qualité de la glace d'un peu meilleure dimanche, Sidney Crosby a admis que c'était une bonne chose que l'équipe ait pu s'entraîner dans l'antre des Sharks, un amphithéâtre avec lequel à la base ils sont peu familiers.
L'équipe a presque affiché complet. Il ne manquait que les défenseurs Kristopher Letang et Olli Maatta. L'entraîneur
Mike Sullivan a motivé leur absence par une journée de soins thérapeutiques. Le Québécois Letang profite souvent de journée de soins semblables dernièrement, mais c'est possiblement attribuable au fait qu'il joue énormément pendant les matchs.
Pour revenir à la condition de la glace, « qui est la même pour les deux équipes », comme l'a fait remarquer Crosby, le défenseur Ben Lovejoy a dit que les Penguins ont été confrontés à une situation semblable à Tampa face au Lightning en finale de l'Association de l'Est.
« La qualité de la glace ici n'est pas pire qu'elle l'était à Tampa et nous avons eu du succès là-bas », a souligné Lovejoy.
« Je ne sais pas si on a tenu l'entraînement ici pour qu'on s'y habitue. Il y a des gens beaucoup plus brillants que moi qui prennent ces décisions-là », a-t-il ajouté à la blague.
Pavelski-Malkin
Après trois matchs, on ne peut pas dire que les gros canons des deux équipes font flèche de tout bois. Crosby a amassé une aide dans chacun des deux premiers matchs tandis que Joe Thornton des Sharks a récolté deux passes dans la troisième rencontre.
Evgeni Malkin des Penguins et Joe Pavelski des Sharks sont à la recherche d'un premier point chacun.
L'entraîneur des Penguins Mike Sullivan et son homologue des Sharks Peter DeBoer sont confiants de voir les deux attaquants commencer à noircir la feuille de score.
« Il n'y a aucun doute que Joe va connaitre un déblocage à l'attaque. Ce n'est qu'une question de temps », a tranché DeBoer au sujet de Pavelski, qui mène la LNH en séries éliminatoires avec 13 buts.
Le capitaine des Sharks ne cède pas à la frustration même s'il a été limité à quatre lancers au but jusqu'à maintenant. Samedi, il a laissé filer quelques bonnes occasions de tirer vers le gardien Matt Murray.
« Les Penguins font du bon travail, a analysé Pavelski. Je dois davantage avoir la présence d'esprit de décocher des tirs. Sur plusieurs séquences, on m'a contrecarré au dernier moment. Ça ne me préoccupe pas parce que nous créons des chances de marquer. C'est uniquement que les résultats tardent à venir. »
Malkin paraît plus agacé par la situation. Le nouveau papa n'a réussi qu'un but dans ses 15 derniers matchs.
« `Geno' va être correct. Je suis convaincu qu'il jouera un rôle important pour nous au cours des prochains matchs », a argué Sullivan.
« Il s'acquitte bien de sa tâche, a-t-il ajouté. Il joue de façon responsable et il est un grand contributeur de nos succès en séries, mais il peut sûrement atteindre un palier supérieur. Nous l'encourageons en se sens et à tenter des jeux quand l'occasion se présente. »
Ça aiderait Malkin si les Penguins avaient du succès en supériorité numérique. L'équipe a été blanchie à ses six occasions obtenues en Finale et à ses 11 dernières chances au total.
Samedi, les Penguins n'ont obtenu qu'un jeu de puissance et ils n'ont rien foutu avec. Les joueurs ont été même incapables de s'installer dans le territoire des Sharks.
Dimanche, comme c'est le cas à toutes les séances ou presque, on a pratiqué l'attaque massive. Justin Schultz a pris la place de Letang en défense.