« C'est un mordu de hockey, a-t-il dit. En début de semaine, pour la relâche de l'équipe, pendant que des coéquipiers avaient les pieds dans le sable, j'ai été de passage au Québec et nous avons été trois journées de suite à la patinoire extérieure proche de la maison de mes parents. Quand c'était le temps de partir, il faisait des crises parce qu'il ne voulait pas. Ce sont des moments le 'fun' à vivre parce que dans le temps, j'étais comme lui. »
La paix retrouvée pour 'Pacio'
Pour revenir à Pacioretty, il dit avoir retrouvé une paix d'esprit à sa deuxième saison dans le désert du Nevada qu'il n'avait plus à ses derniers milles dans l'organisation des Canadiens.
« Je ne suis pas du genre à trouver des excuses, mais vous avez vu quel genre d'été j'ai passé à Montréal, avant d'être échangé aux Golden Knights. Mes valises étaient prêtes sur le bord de la porte de la maison, dans l'attente de savoir dans quelle ville je me retrouverais.
« L'échange a été un soulagement pour la famille, mais le déménagement n'a pas été de tout repos. Il a fallu tout réorganiser, vendre la maison à Montréal et s'établir à Las Vegas », a-t-il noté.
« J'ai joint une équipe qui avait connu énormément de succès à sa première saison. Je ne voulais pas voler la vedette à personne. C'est ce que j'aime de l'organisation des Golden Knights. Vous devez faire votre place, on ne vous donnera pas tout sur un plateau d'argent. Il faut faire ses preuves. J'arrivais dans un groupe de joueurs qui avaient été laissés pour compte par leur équipe respective. Il faut adopter une mentalité particulière. Une fois que ç'a été fait, je me suis senti à l'aise. J'ai connu une première saison satisfaisante, la saison dernière, malgré les blessures. Cette saison, je me sens très bien. »
Photo : Twitter / Golden Knights de Vegas