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OTTAWA -De la façon que l'entraîneur Guy Boucher voit ça, les Sénateurs d'Ottawa ont cherché le trouble dans le premier match de la série de premier tour de l'Association de l'Est contre les Bruins de Boston, et ils l'ont trouvé.

Après avoir tenu les Bruins à aucun tir au but en deuxième période tout en ayant les devants 1-0, les Sénateurs ont été fautifs de neuf revirements au cours des présences qui ont vu les Bruins marquer deux fois en route vers un gain de 2-1, mercredi.
Les Bruins ont donc pris l'initiative de la série quatre de sept 1-0. Le match no 2 aura lieu au Centre Canadian Tire, samedi (15h HE; TVA Sports, Sportsnet, NBC).
« C'est clairement ce qui nous a coulés », a affirmé Boucher au sujet des revirements.
Nous craignions de perdre plutôt que d'être affamés pour gagner. Nous avons commencé à jouer sur les talons sans aucune raison. Nous n'étions plus à leurs trousses dans leur territoire. Nous n'étions pas à leurs trousses en zone neutre, non plus. Nous nous sommes installés dans notre zone, bien douillets pour aucune raison. C'est uniquement un relâchement sur le plan psychologique. Nous cherchions le trouble. »
Le trio principal des Bruins, formé du joueur de centre Patrice Bergeron, de l'ailier gauche Brad Marchand et de l'ailier droit David Pastrnak, a embouteillé les Sénateurs dans leur zone jusqu'à ce qu'ils commettent cinq revirements avant le but victorieux de Marchand à 2 :33 de la fin du troisième vingt.
« Nous avions peine à le croire quand ils ont réussi leur deuxième but avec quelques minutes à jouer, a admis le défenseur des Sénateurs Coy Ceci. Nous avions le sentiment d'être en maîtrise de la situation pendant la majeure partie du match. De l'avoir échappé de la sorte en troisième période, ça fait mal. Nous devons tourner la page au plus tôt. »
Ceci et son partenaire en défense Dion Phaneuf, ainsi que les attaquants Jean-Gabriel Pageau, Tom Pyatt et Mike Hoffman, ont été incapables de déblayer la rondelle contre le trio de Bergeron. Ils ont été pris à rester sur la glace pour une présence de 1:13, avant que Marchand ne marque.
Ceci a dit que les Sénateurs ont retenu la leçon dans le premier match et qu'ils préconiseront une approche différente si la situation se présente de nouveau.
« Ça devient très mental quand la fatigue se fait sentir. Vous n'avez qu'à garder la rondelle une fraction de seconde de plus afin d'exécuter le bon jeu ou encore la déblayer jusqu'à l'autre bout, a dit Ceci. C'est mal vu de faire un dégagement, mais c'est réellement approprié dans des circonstances semblables. Vous pouvez prendre un peu de recul, retrouver votre souffle et repartir en neuf en souhaitant avoir la chance de quitter votre territoire.
« Tout le monde était tellement fatigué, quelque chose de mauvais allait inévitablement arriver. »
Pour ce que ça vaut, les Sénateurs attribuent davantage leur défaite à ce qu'ils ont fait de mal plutôt qu'à ce que les Bruins ont fait de correct. Ils se montrent confiants de régler le problème.
« Nous leur avons tout donné, vraiment », a avancé l'attaquant Mark Stone. Il y a encore beaucoup de matchs à jouer dans la série. Nous savions que nous n'allions pas les balayer. »