« Je suis très déçu envers moi-même, c'était pathétique, a lancé le capitaine des Blues. Je n'ai pas fait grand-chose dans la série. Si je ne fais pas mon travail, je ne peux pas m'attendre à ce que les autres fassent le leur. Alors c'est difficile. Je dois m'améliorer, particulièrement dans les moments cruciaux. C'est très décevant. »
À LIRE AUSSI : L'Avalanche montre la porte de sortie aux Blues
Les Blues, éliminés en six parties par les Canucks de Vancouver la saison dernière, ont été dominés 20-7 au chapitre des buts contre l'Avalanche. Le Colorado a affiché un rendement de 50,0 pour cent (6-en-12) sur le jeu de puissance et de 77,8 pour cent en infériorité numérique.
O'Reilly a insisté sur le fait que l'Avalanche avait été la meilleure équipe.
« Nettement, a-t-il affirmé. Nous ne nous sommes pas donné la chance (de gagner). Je pensais que nous allions être en mesure de leur compliquer la tâche quelque peu. Avec la façon dont ils jouent, ils auront parfois le 'momentum', mais nous n'avons pas appliqué suffisamment de pression. Nous avons été inconstants et vous avez vu le résultat. Ils nous ont dominés. »
Avant la série, O'Reilly avait prédit que les Blues allaient causer la surprise, et ce, même si l'Avalanche avait terminé la saison avec cinq victoires consécutives, en plus de mettre la main sur le trophée des Présidents, remis à la meilleure équipe de la LNH en saison régulière.
« Nous allons avoir du plaisir et nous allons les battre », avait soutenu O'Reilly.
Lorsqu'on a demandé au capitaine de l'Avalanche Gabriel Landeskog si cette déclaration avait motivé son équipe, il a répondu.
« Oui, assurément. »
Onze joueurs de l'Avalanche ont inscrit au moins un but dans la série. Le gardien Philipp Grubauer s'est même permis d'amasser une mention d'aide lors de la victoire de dimanche.
Pour le reste, les membres du premier trio, Landeskog (deux buts, six passes), Nathan MacKinnon (six buts, trois aides) et Mikko Rantanen (un but, six passes), ont pris les choses en main.
« C'est tout un trio, ils vont créer des chances de marquer et fabriquer des jeux, a admis O'Reilly. Mais encore une fois, j'ai rapidement eu la chance d'être confronté à ce trio et je n'ai pas fait mon travail. »