« C'est un gars qui vient à l'aréna pour travailler, a fait valoir le capitaine des Ducks, Ryan Getzlaf. Il se défonce tous les jours. On sait ce qu'on va obtenir de lui en tout temps. Il a aussi la capacité de remonter le moral des troupes et d'être une énergie positive dans le vestiaire. »
Une énergie positive, mais aussi une présence rassurante. Deslauriers a déjà jeté les gants 11 fois cette saison - six fois de plus que ses plus proches poursuivants dans cette catégorie : Austin Watson des Predators, et Brendan Lemieux des Rangers.
« Tout le monde sait que c'est un peu plus robuste dans l'Ouest et ça allait bien avec mon style de jeu, a commenté Deslauriers. J'adore mon utilisation et j'ai carte blanche pour faire ce que je veux. C'est un avantage pour mon style de jeu. »
Bagarreur nouveau genre
Même s'il est de loin le bagarreur le plus actif de la LNH, le Québécois incarne parfaitement le nouveau type de dur à cuire. Il est loin d'attendre au banc que les esprits s'échauffent pour effectuer l'une de ses seules présences du match pour régler des comptes.
L'entraîneur des Ducks, Dallas Eakins, n'hésite pas à utiliser Deslauriers en moyenne 10 minutes par match et lui fait surtout confiance dans des missions défensives. On est loin du hockey comme dans le temps d'Eddie Shore.
« Il en prend parfois beaucoup sur ses épaules, et je suis encore convaincu que son rôle est encore le plus difficile à occuper dans le hockey, a dit le pilote. Sur le plan hockey, il est très responsable et il peut jouer dans n'importe quelle situation. Nous avons souvent fait appel à son trio dans des situations spécifiques cette année et il a fait tout un travail. »
« Peu importe s'il se bat ou pas, nous pouvons l'envoyer sur la glace et être en confiance parce que c'est un joueur fiable, a renchéri Getzlaf. C'est exactement de cette manière qu'a évolué le rôle de dur à cuire. Il joue bien, il joue physique et il jette les gants quand c'est nécessaire. Il est super. »