Bien sûr, son tout nouveau contrat de deux ans y est pour quelque chose, mais c'est aussi en raison du fait qu'il a été laissé de côté lors de 17 des 18 derniers matchs des Canadiens.
« C'est certain que j'ai de la pression sur les épaules », a dit le défenseur de 26 ans à propos de sa fin de saison difficile. « Personne ne veut être exclu de l'alignement, surtout quand tu as l'impression de bien jouer. Tu cherches en quelque sorte des réponses pour comprendre la raison de cette décision. »
Selon les dires de Reilly, il a pu obtenir ces réponses lors de sa rencontre de fin de saison avec les entraîneurs du Tricolore.
Et le vétéran de quatre ans de la LNH a bien pris connaissance de ces remarques pour apporter les ajustements nécessaires.
« J'ai l'impression que parfois l'année dernière, j'avais un peu peur de commettre des erreurs. Je n'ai pas pris d'initiative autant que j'aurais aimé. Je crois que c'est dans cette situation que je suis à mon meilleur, en ne réfléchissant pas trop et en me concentrant sur mon jeu », a expliqué Reilly, qui a été utilisé en moyenne 18min41s par match en 57 rencontres. « J'aurais pu faire un meilleur travail et utiliser mon tir davantage au lieu de vouloir trouver la ligne de passe. Je dois être plus agressif en ce sens. »
Reilly a tout de même réalisé un sommet en carrière de 225 tirs tentés et 101 tirs au but. Son objectif est désormais de toucher davantage la cible pour provoquer des chances de marquer.
« Il y a toujours de bonnes choses qui arrivent quand tu envoies la rondelle au filet. Si tu parviens à ne pas tirer sur le joueur devant toi, la rondelle a de bonnes chances de dévier. Il y a quelques matchs la saison dernière que j'ai réussi à atteindre le but et cela a permis des chances de marquer. Et il y a eu aussi des rencontres ou j'ai passé la rondelle et j'aurais simplement dû tirer », a ajouté Reilly. « Je dois être confiant et me dire que j'ai un bon tir que je dois l'utiliser. »
Le premier but de Reilly avec les Canadiens, survenu le 17 octobre 2018, en est une bonne preuve. Surtout quand le Tricolore a l'avantage d'un homme.