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PHILADELPHIE -Peu importe son âge, le défenseur des Flyers de Philadelphie Michael Del Zotto ne va jamais oublier le sourire qu'il voyait chaque fois que sa grand-mère ouvrait la porte pour l'accueillir.
« Que ce soit pour l'Action de grâce ou pour un simple souper du dimanche, elle avait toujours ce sourire au visage lorsqu'elle ouvrait la porte pour me recevoir, a-t-il raconté. Même si j'étais jeune, il s'agit d'une chose que je ne vais jamais oublier. »

Del Zotto avait 9 ans lorsque Luisa Valente, sa grand-mère maternelle, est décédée du cancer. Elle occupera une place de choix dans les pensées de Del Zotto alors que les Flyers vont organiser leur soirée du Hockey contre le cancer contre les Red Wings de Detroit mercredi (20 h (HE); TVA Sports, NBCSN, NHL.TV).
Alors qu'il grandissait en banlieue de Toronto à Stouffville, en Ontario, Del Zotto, maintenant âgé de 26 ans, était très près de sa grand-mère.
« Avec mes origines italiennes, nous avions une famille très unie, a-t-il raconté. J'ai grandi avec ma famille et mon frère aîné, et les parents de mon père vivaient avec nous, tandis que mon oncle et ma tante habitaient avec mes autres grands-parents juste à côté. Nous étions donc ensemble presque tout le temps.
« Mes deux parents travaillaient alors lorsqu'ils étaient au travail et que ma tante et mon oncle travaillaient aussi, je me retrouvais chez mes grands-parents. Ils ont toujours pris soin de moi, que ce soit en venant me chercher à l'école ou en cuisinant pour moi. Il est difficile de battre un plat italien cuisiné à la maison. »
Del Zotto a indiqué que Luisa avait d'abord reçu un diagnostic de cancer du sein à 40 ans, mais qu'elle l'avait vaincu avant de demeurer en santé pendant 16 ans. Le cancer est toutefois réapparu et s'est étendu à ses poumons. Elle avait 64 ans lorsqu'elle est décédée.
Il conserve toutefois ses souvenirs, dans lesquels figure une cuisine italienne riche.
« Ma mère cuisinait tout le temps, mais comme elle et mon père travaillaient, mes deux grands-mères étaient là pour cuisiner pour moi, a-t-il évoqué. Je ne manquais jamais un repas, et c'était de la qualité. […] À chacun des repas, il était impossible de se plaindre ou de se lever le ventre vide. »
Valente n'était pas une grande partisane de hockey, mais comme Del Zotto l'explique, « Elle était une partisane de Michael. Peu importe ce que je faisais, elle m'encourageait. C'est pour ça que les grands-mères sont là, pour prendre soin de nous. »
Del Zotto ne pourra marquer un but pour sa grand-mère mercredi, alors qu'il se remet toujours d'une blessure au bas du corps subie au cours du calendrier préparatoire. Elle se trouve toutefois bien en évidence dans ses pensées.
« J'ai encore de très bons souvenirs où elle prend soin de moi, où elle est toujours là pour moi, tellement aimante et affectueuse, a-t-il souligné. Toujours là pour m'aider. C'est une journée spéciale pour moi. Je ne pourrai malheureusement pas jouer. Je sais toutefois qu'elle me regarde de là-haut et qu'elle souhaite le meilleur pour moi. »