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MONTRÉAL - Jesse Ylönen a entamé sa saison recrue du bon pied avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine.
Après huit matchs, l'ailier droit de 21 ans est à égalité avec Lukas Vejdemo et Jordan Weal au sommet de l'équipe au chapitre des points (2 buts, 4 mentions d'aide).
L'ancien choix de deuxième tour (35e au total) des Canadiens en 2018 et fils de l'ancien joueur de la LNH, Juha Ylönen, s'est joint à Marc Dumont pour discuter de son développement et de sa transition vers l'Amérique du Nord.
Lisez ci-dessous quelques extraits de la discussion avec Ylönen qui est aussi disponible en intégralité sur votre plateforme de balados de choix:

MARC DUMONT: Pour les partisans qui ne t'ont jamais vu jouer, comment te décrirais-tu en tant que joueur?
JESSE YLÖNEN: Je veux être un joueur qui travaille fort et améliorer mon jeu dans l'ensemble, mais je crois que mon coup de patin et mon tir sont mes plus grandes forces. J'essaie également d'améliorer mon jeu défensif. J'ai de bons entraîneurs et coéquipiers à Laval, alors c'est très facile pour moi d'apprendre de nouvelles choses.
MD: Comment as-tu fait pour devenir un patineur d'élite? Quel est le secret derrière ton habileté?
JY: Je ne pense pas que je sois si impressionnant que cela. Quand j'étais plus jeune, mon coup de patin n'était pas le meilleur aspect de mon jeu. J'ai travaillé sur cet aspect lors des cinq ou six dernières années, autant sur la glace qu'en dehors. J'ai fait des exercices de patinage, différents types de sauts, et des exercices dans la salle d'entraînement. Mon père m'a aidé avec ces choses et il a en quelque sorte inventé ses propres trucs, et je pense que ça m'a beaucoup aidé. En grandissant et en devenant plus fort, on devient plus rapide.

MD: Est-ce que ton père continue de te donner des conseils, même si tu ne lui demandes pas?
JY:Je parle toujours de hockey avec mon père, mais c'est quand même mon père, donc si je lui dis que je ne veux pas parler de hockey, c'est correct pour lui. Mais il a joué durant de nombreuses années, et à la fin de sa carrière professionnelle, il est devenu agent de joueurs, donc il a regardé des milliers de matchs. Je serais bête de ne pas lui demander des conseils. Il m'a beaucoup aidé. Il me donne surtout des commentaires positifs et m'encourage à continuer de faire ce que je fais bien. Parfois, s'il voit que je fais quelque chose de mal, il m'en glisse un mot parce que je veux continuer de m'améliorer.
MD:Quel a été le meilleur conseil qu'il t'a donné sur la vie et le fait de jouer en Amérique du Nord?
JY:Les matchs sont ce qu'il y a de plus important, il faut donc bien s'entraîner et s'entraîner du mieux que l'on peut. Chaque fois qu'il y a un match, il faut bien préparer son corps et son esprit afin de pouvoir jouer un bon match. C'est certain qu'il y aura des matchs plus difficiles, mais tu dois te donner une chance d'être à ton meilleur chaque match. Je pense que c'est la chose la plus importante qu'il m'a apprise.
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MD: Comment as-tu su que c'était le bon moment pour faire le saut en Amérique du Nord?
JY: Depuis que j'ai été repêché, mon rêve a été de jouer pour les Canadiens de Montréal. La Liiga finlandaise est une ligue de haut calibre, mais si je veux jouer dans la LNH, je me suis dit que la Ligue américaine était le meilleur endroit pour être bien préparé. Je pense que la LAH ressemble davantage à la LNH que la Liiga finlandaise. Ce sont deux bonnes ligues, mais le style de jeu est un peu différent, alors je me suis développé durant quelques années en Finlande, je suis devenu un peu plus fort physiquement afin d'être un joueur plus complet. Je pense que c'était la bonne décision pour me rapprocher de mon rêve.
MD: Plusieurs entraîneurs m'ont dit que ce qu'ils aimaient vraiment chez toi, c'était ta vision. Est-ce que tu es né avec cette vision ou tu as développé cet aspect de ton jeu au fil des ans?
JY: Je ne pense pas que ma vision soit si bonne, mais je travaille afin de jouer la tête. Lorsque je pratique mon maniement de rondelle, j'essaie de lever la tête et d'éviter de trop regarder la rondelle. C'est facile pour moi de faire des jeux avec Laval parce que mes coéquipiers font un excellent travail pour se démarquer.

MD: Quel a été le meilleur conseil que tu as reçu de ton entraîneur Joël Bouchard jusqu'à présent?
JY: Il y en a plusieurs. C'est difficile d'en choisir un seul. Il veut que ses joueurs fassent les bons jeux au bon moment. S'il n'y a pas d'options disponibles dans la zone offensive, il veut juste qu'on fasse le bon jeu, alors mettre la rondelle en fond de territoire et protéger notre zone. Mais lorsque tu es installé en zone offensive, tu peux faire preuve de créativité et utiliser tes habiletés. Je pense que c'est le message le plus important qu'il m'a transmis, faire le bon jeu au bon moment.
MD:Quel a été pour toi le plus grand ajustement à faire par rapport au style de jeu en Amérique du Nord?
JY: Je pense que tout se déroule plus rapidement. La Ligue américaine est une ligue très rapide. Lorsque tu as la rondelle, tu dois déjà savoir ce que tu vas faire avant de perdre la rondelle. Tu dois bouger tes pieds, mais également réfléchir assez rapidement dans ta tête.
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