MD: Est-ce que ton père continue de te donner des conseils, même si tu ne lui demandes pas?
JY:Je parle toujours de hockey avec mon père, mais c'est quand même mon père, donc si je lui dis que je ne veux pas parler de hockey, c'est correct pour lui. Mais il a joué durant de nombreuses années, et à la fin de sa carrière professionnelle, il est devenu agent de joueurs, donc il a regardé des milliers de matchs. Je serais bête de ne pas lui demander des conseils. Il m'a beaucoup aidé. Il me donne surtout des commentaires positifs et m'encourage à continuer de faire ce que je fais bien. Parfois, s'il voit que je fais quelque chose de mal, il m'en glisse un mot parce que je veux continuer de m'améliorer.
MD:Quel a été le meilleur conseil qu'il t'a donné sur la vie et le fait de jouer en Amérique du Nord?
JY:Les matchs sont ce qu'il y a de plus important, il faut donc bien s'entraîner et s'entraîner du mieux que l'on peut. Chaque fois qu'il y a un match, il faut bien préparer son corps et son esprit afin de pouvoir jouer un bon match. C'est certain qu'il y aura des matchs plus difficiles, mais tu dois te donner une chance d'être à ton meilleur chaque match. Je pense que c'est la chose la plus importante qu'il m'a apprise.
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MD: Comment as-tu su que c'était le bon moment pour faire le saut en Amérique du Nord?
JY: Depuis que j'ai été repêché, mon rêve a été de jouer pour les Canadiens de Montréal. La Liiga finlandaise est une ligue de haut calibre, mais si je veux jouer dans la LNH, je me suis dit que la Ligue américaine était le meilleur endroit pour être bien préparé. Je pense que la LAH ressemble davantage à la LNH que la Liiga finlandaise. Ce sont deux bonnes ligues, mais le style de jeu est un peu différent, alors je me suis développé durant quelques années en Finlande, je suis devenu un peu plus fort physiquement afin d'être un joueur plus complet. Je pense que c'était la bonne décision pour me rapprocher de mon rêve.
MD: Plusieurs entraîneurs m'ont dit que ce qu'ils aimaient vraiment chez toi, c'était ta vision. Est-ce que tu es né avec cette vision ou tu as développé cet aspect de ton jeu au fil des ans?
JY: Je ne pense pas que ma vision soit si bonne, mais je travaille afin de jouer la tête. Lorsque je pratique mon maniement de rondelle, j'essaie de lever la tête et d'éviter de trop regarder la rondelle. C'est facile pour moi de faire des jeux avec Laval parce que mes coéquipiers font un excellent travail pour se démarquer.