Le joueur de centre de 24 ans a remporté le trophée Hart à titre de joueur le plus utile à son équipe dans la LNH la saison dernière grâce à sa récolte de 105 points en 56 matchs. C'était la deuxième fois qu'il obtenait cet honneur (2016-17), ainsi que la troisième fois qu'il remportait le trophée Art Ross, remis au meilleur marqueur de la LNH.
La production offensive de McDavid n'a jamais cessé d'accélérer depuis qu'il a fait le saut dans la Ligue en 2015. Sa moyenne de point par match est passée de 1,07 à 1,22 à 1,32 à 1,52 pour finalement atteindre 1,88 la saison dernière, un rythme qui pourrait lui permettre d'atteindre le cap des 150 points en 82 parties cette saison.
McDavid veut encore atteindre le prochain niveau et trouver le petit détail qui pourrait permettre aux Oilers et à lui d'être encore meilleurs. Une des choses qu'il a tenté d'améliorer à l'approche du premier match de sa saison, mercredi contre les Canucks de Vancouver (22 h HE; SN, ESPN+, NHL LIVE), est son lancer, puisqu'il veut être une option pour un tir sur réception, en particulier en avantage numérique.
« Plusieurs équipes craignent ma vitesse, alors elles reculent, a expliqué McDavid. Je veux trouver un moyen de tirer pour battre la défensive et marquer de la périphérie, ce qui va les forcer à s'avancer vers moi et ainsi me permettre de retrouver des lignes de tir de plus près. »
L'entraîneur Dave Tippett était bien heureux de l'ajout de cette arme à l'arsenal de McDavid.
« Tu adores voir des gars qui veulent s'améliorer », a-t-il dit.
Tippett a ajouté que le désir de progresser était encore plus fort chez McDavid lorsqu'on parle des performances de l'équipe.
Edmonton (35-19-2) a terminé au deuxième rang de la section Nord Scotia la saison dernière, mais un balayage l'attendait en première ronde des séries contre les Jets de Winnipeg. Les Oilers n'ont atteint le deuxième tour des séries qu'une fois lors des six saisons de McDavid en Alberta.
« Ce qui compte pour lui, ce n'est pas l'individu, c'est l'équipe, a ajouté Tippett. Il veut que le club passe au prochain niveau. Il comprend son rôle au sein de la formation, un rôle qui est rôle énorme. C'est en partie dû à son jeu, mais aussi parce qu'il est le capitaine. Ce sont de gros souliers à chausser, et il veut que l'équipe ait du succès. Il comprend que tout le monde doit faire son boulot et mettre l'épaule à la roue comme il le fait.
« Un joueur comme ça, s'il joue à sa manière, il va avoir confiance en ses moyens, mais il veut aussi que l'équipe joue de la bonne façon, et c'est vraiment ce qui occupe son esprit en ce moment. »